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Bukavu: Arrestations des travailleurs de la Pharmakina qui réclament l'application du décret-loi portant SMIG en RDC (Témoignages).

Depuis 2010, les agents  de la Pharmakina sont sans augmentation des salaires et se sont vus être retirés le don lait, la rupture de gratification annuelle sans notification, la cotisation caisse de sécurité sociale est passée de 3.5 à 5% et la non application du SMIG selon le décret-loi 2018.

Ces agents dénoncent également les logements indécents, le transport non adapté à la réalité sur le terrain.

Ayant constaté cet état de chose, ces agents ont dans une assemblée générale, ont demandé la démission des délégués qui ont échoués à défendre leurs intérêts et ont transmis une correspondance au chef de l'état, pour demander son implication dans cette situation. 

Un de ces agents,  qui s'est confié à libregrandlac.com, la lettre adressée au chef de l'État a entraîné l'arrestation d'un délégué syndical le 3.08.2019 et transféré à la prison centrale alors que les magistrats étaient en grève. Un autre délégué syndical, en la personne d'Anicet TAMBWE, habitant à Panzi, fut arrêté au feu rouge, par un véhicule et mis au capot, ses téléphones ont été ravis.

"Des invitations et mandats de comparution ont été envoyés par le parquet, juste pour savoir si la lettre adressée au chef de l'État a été signée par la volonté des agents ou ont-ils été forcés. Quatre mandats ont été envoyés aux travailleurs PK, notamment : Lwaboshi Yongolo en prison aujourd'hui, Lutesherwa Rufin en prison, Murhabazi Olivier sous mandat alors qu'en congé, Mubalama Musafiri, Christophe Hamuli", témoigne cet agent de la Pharmakina, avant de poursuivre que la seule question était de savoir s'ils avaient signé volontairement, ladite correspondance? "Le magistrat m'a dit que la signature n'était pas la mienne et j'ai insisté que c'était ma signature en âme et conscience. On m’a forcé de retirer ma signature au parquet via l'avocat conseil PK, je ne l'avais pas fait", témoigne Christophe Hamuli.

 Les travailleurs disent avoir réclamé leurs droits et l'amélioration de conditions de travail. "Actuellement 7 sous-noyaux sont en fuite, en clandestinité par peur d'être arrêtés.

On invite les travailleurs et délégués au parquet comme renseignant mais en y arrivant on l'amène en prison. Des intimidations s’en suivent dans le but de renoncer aux signatures", témoignage un autre agent.

Libregrandlac.com est entrain en contact avec le CDR de la Pharmakina qui nous a signifié qu'il était en congé et qu'il était dans l'impossibilité de répondre à ces accusations.

Commentaires (Total : 1)

D
Dieu Merci Salumu Byadunia 14/10/2021 21:46:01

Mon pays va mal.

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