Bukavu : Pour avoir dénoncé le détournement au sein de l'abattoir de Beach Muhanzi, une militante d’Amka Congo et le président de la société civile de Kanfu vivent sous menaces et en clandestinité (Rémy Kasindi).

Le collectif Amka Congo et la société civile sous noyau de Nkafu en commune de Kadutu se sont engagés dans la lutte contre l'insalubrité au sein du Marché Beach Muhanzi, mais aussi la construction de l'abattoir qui porte le même nom pour alléger les souffrances des bouchers qui se plaignent dont leurs efforts sont souvent réduits en néant par une hémorragie et une malversation financière des différents services techniques de l'État.

Dans une correspondance adressée au gouverneur de province et dont copie a été réservée à libregrandlac.com, le collectif Amka Congo qu'au seul l'abattoir de Beach Muhanzi, plus de 20 bœufs sont abattus chaque contre paiement de 25$ et cet argent est utilisé pour des intérêts mesquins.

Cette dénomination faite par une lanceuse de Amka Congo et du président de la société civile sous Noyau de Nkafu a entraîné leur in sécurisation et vivent en clandestinité sous menaces des mêmes services. 

Le collectif des mouvements citoyens Amka Congo recommande au gouverneur de province de protéger la lanceuse d'alerte et le président de la société civile de Nkafu, mais aussi accompagner les acteurs sociaux dans leur volonté qui prône la modernisation des installations d'abattage d'animaux et ainsi faciliter les investissements et autres formes de partenariat public-privé dans les projets de construction des dites installations en vue de faciliter les bonnes pratiques conformément à la législation en vigueur et au standard requis.