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Sud-Kivu-Massacres dès 1996 : le député provincial Homer Bulakali dénonce un acharnement pour étouffer la mise en place d'un Tribunal International sur le Congo.

Depuis 2012, le député provincial Dr Homer Bulakali est engagé dans la lutte pour la mise en place d'un Tribunal International sur le Congo pour juger les auteurs des différents massacres commis sur le sol de la province du Sud-Kivu depuis 1996 jusqu'à ces jours. C'est dans cette optique qu'il est en tournée dans les territoires de la province pour rencontrer les victimes de ces affres et qui l'ont déjà mené à Mwenga, Walungu et récemment dans les territoires de

 Fizi et Uvira. 

La récente tournée dans le territoire de Fizi a créé un tollé des  réactions, qu'il considère d'un acharnement d'une certaine classe qui veut étouffer la démarche de la reconnaissance de ces massacres et la mise en place d'un Tribunal International sur le Congo pour juger et condamner les auteurs.

"Selon le rapport Mapping, le peuple congolais a connu des atrocités jusqu'à 8 millions de morts et cette situation ne peut pas passer sous silence. Nous devons nous battre pour qu'une juridiction compétente soit mise en place pour que les étrangers qui sont venus tuer les citoyens congolais soient punis et paient de leurs actes", dit Dr Homer Bulakali.

En outre, il s'est dit être étonné de constater que certaines personnes véhicules des mensonges sur son discours à Fizi.

"Mon discours était un discours d'unité et nous avons appelé les gens à se taire et attendre que la justice soit faite. On ne peut pas appeler les gens à attendre la justice et les appeler au moment à se rendre justice, c'est contradictoire", a martelé le député provincial Dr Homer Bulakali.

Par ailleurs, il estime que les linges salles doivent se laver en famille, c'est-à-dire, que si la population voudra que les congolais qui ont été cités dans ce dossier soient jugés au Congo, ça sera fait, mais aujourd'hui le cap est mis sur les étrangers qui sont venus tuer les citoyens congolais sur leur sol afin d'exiger réparation.

 "Je suis un peu surpris, quand nous parlons des étrangers, il y a certains congolais qui se soulèvent et se sentent concernés. Il faudra alors qu'on nous dise que ces gens travaillent pour des étrangers ou ils ne reconnaissent pas qu'ils sont congolais ? Pourquoi, certains se fâchent quand nous disons que l'on doit juger les étrangers et barrer la route aux étrangers pour qu'ils ne reviennent plus tuer les congolais", s'interroge-t-il?

Cet élu rassure en outre qu'il ne s'agit en aucun cas d'un règlement de compte et que sa démarche ne s'attaque pas aux citoyens congolais et estime qu'en République Démocratique du Congo il n'y a qu'une seule communauté (congolaise). Il appelle, ceux ou celles qui ont mal compris sa démarche.

"Je ne  veux pas entrain dans des problèmes des tribus car je ne les reconnais pas. Je n'aime pas le tribalisme et tout celui qui pense qu'il visé par moi, se trompe de cible. Je vise les étrangers qui ont été à la base du génocide au Congo, mais s'il aurait celui qui s'assimile aux étrangers, la justice fera son travail", soutien Dr Homer Bulakali.

Il affirme pouvoir continuer, car y a une  adhésion massive des victimes et des populations des différents territoires qui veulent voir la mise en place d'un Tribunal International sur le Congo.

Aujourd'hui, il compte à son actif un nombre important des procurations des victimes demandant cette juridiction internationale et bientôt des actions pacifiques des grandes envergures seront menées pour réclamer la justice.

Le député provincial Dr Homer Bulakali demande l'accompagnement de tout le monde pour que les victimes soient rétablies dans leurs droits et que ce soit une belle manière de barrer la route aux étrangers qui viennent tuer les citoyens congolais et piller leurs biens.

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