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Cas-info.ca : « Prochain Gouvernement : FCC et CACH d’accord pour la nomination du « formateur »

Revue de presse du 7 mars 2019

Les tractations en vue de la nomination d’un formateur du gouvernement occupent les manchettes de la presse en ligne de ce jeudi, y compris la renonciation par certains députés nationaux de siéger dans l’hémicycle du palais du peuple.

Le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le Changement (CACH) se sont mis d’accord pour la nomination d’un formateur du prochain gouvernement, rapporte Cas-info.ca.

Selon ce média qui cite un communiqué signé par Néhémie Mwilanya pour le compte du FCC et Jean-Marc Kabund pour le compte du CACH, les deux coalitions recommandent à l’actuel président de la République, Félix Tshisekedi, de nommer « diligemment » ledit formateur du gouvernement.

Politico.cd, interprète ce communiqué comme un appel de deux coalitions « à Joseph Kabila pour qu’il propose le nom d’un Premier ministre qui sera nommé par Félix Tshisekedi ». Le site relève le fait que les deux plateformes ont exprimé leur volonté de gouverner ensemble dans le cadre d’une coalition gouvernementale.

Mais aux yeux de 7sur7.cd, cet accord éloigne donc la perspective de la nomination d’un informateur qui semble de plus en plus hypothétique.

L’autre sujet traité par les médias congolais est relatif à la renonciation par certains députés nationaux de leurs mandats parlementaires. Parmi eux : Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Jean-Claude Baende et bien d’autres.

Le cas de Martin Fayulu, La Prospérité parle d’un « branle-bas politique » et titre sur Fayulu qui laisse la chaise vide à l’Assemblée Nationale. Le journal indique que l’intéressé a adressé une lettre au bureau provisoire de l’assemblée nationale pour qu’il prenne des dispositions d’usage en la matière.

Sur ce même sujet, Cas-info.ca cite le leader de la coalition Lamuka qui dit : “Je ne peux pas être et président élu, et député”. Celui l’on surnomme « le soldat du peuple » se considère toujours comme le président élu de la République Démocratique du Congo.

Mais « en renonçant à son mandat de député, Fayulu crache sur ses électeurs », estime congoprofond.net. Pour ce media donc, les nombreux électeurs de l’ancien « soldat, aujourd’hui commandant du peuple » sont désarçonnés par ce choix, et devront certainement regretter leurs voix accordées à Martin Fayulu pour être la voix des sans-voix.

Politico.cd note qu’en tout, ce sont vingt-cinq députés qui ont décidé d’abandonner leurs mandats à l’Assemblée nationale.

 

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