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Sud-Kivu : le député provincial Ombeni Mbabaro molesté par les habitants en colère à Sange.

Le député provincial Ombeni Mbabaro a échappé à la vindicte populaire ce vendredi 31 Juillet 2020.

La population de Sange dans la plaine de la Ruzizi en colère des tueries de 12 personnes par un élément des Forces Armées de la République Démocratique du Congo l'a tabassé avant qu'il ne soit sauvé de justesse par son garde du corps. 

En effet, selon les sources sur place, ce député provincial est arrivé à Sange dans l'avant midi en compagnie de son collège Masine Kinenwa.

Aussitôt arrivé, le député Ombeni Mbabaro aurait prononcé un mot qui a suscité la colère des habitants qui pleuraient les leurs. 

 "Le député Ombeni Mbabaro est arrivé à Sange et est descendu à l'hôpital général de Ruzizi. Voulant entré dans l'enceinte de l'hôpital, il a dit à la population de Sange qu'elle ne se développera jamais avec des actes pareils", a confirmé notre source. 

Les habitants en colère n'ont pas attendu qu'il puisse franchir la porte de l'enclos. Ils se sont jetés sur lui en l'administrant des coups de bâton jusqu'à le saigner.

Il n'a eu la vie sauve grâce à son garde du corps qui a tiré une balle en l'air pour disperser les gens en colère qui étaient sur le point de l'achever. 

Par ailleurs la population a ravi au policier l'arme et le député provincial élu du territoire d'Uvira a profité pour se cacher dans l'hôpital général de référence de la Ruzizi.  

Pour rappel, le jeudi 31 Juillet 2020, un militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo a tiré sur des civiles à Sange dans la plaine de la Ruzizi en territoire d'Uvira au Sud-Kivu. 

Le bilan officiel est 12 morts parmi eux, 5 hommes, 6 femmes, et 1 enfant fille et 9 blessés.  

Ce militaire qui serait ivre selon les sources locales a Visé trois quartiers de la cité de Sange dont Rutanga  12 morts,  Kajembo 3 blessés dont une femme et 2 hommes, ainsi que Kinanira sur avenue Inga 6 blessés dont 2 femmes et 4 hommes.

La population en colère à barricadé et exposant les corps des victimes sur la route nationale n°5 pour exprimer sa colère. Du coup, elle exige le départ des Forces Armées de la République Démocratique du Congo de cette partie du territoire d'Uvira.  Le militaire auteur de cet acte ignoble est toujours en cavale.

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