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Sud-Kivu : La grâce présidentielle n'a profité qu'aux condamnés pour des faits bénins et non aux criminels, le PCP au conseil provincial des ministres.

Le conseil provincial de sécurité au Sud-Kivu a arrêté plusieurs mesures pour lutter contre l'insécurité devenue récurrente à Bukavu comme dans les territoires de la province du Sud-Kivu.

Ces mesures ont été prise en du 23 septembre 2020, à l'issue d'une réunion du conseil provincial des ministres présidée par le gouverneur de province.  

Environ 8 mesures ont été prises par elles, celle de mettre à la disposition, par le Parquet général, des listes des criminels libérés par la grâce présidentielle, aux services de sécurité afin de surveiller leurs faits et gestes et les poursuivre en justice, en cas de récidive. 

En Réaction, le Parti Congolais pour le Progrès "PCP" en sigle, dénonce  le fait pour le gouverneur et son conseil des ministres de rejeter la responsabilité de l'insécurité à Bukavu à l'ordonnance de grâce présidentielle. 

"Il n'est pas responsable pour l'autorité provinciale de laisser entendre dans une des résolutions que ce sont les compatriotes ayant bénéficié de la grâce présidentielle qui sont à la base de l'insécurité dans la ville de Bukavu alors que l'échec du gouverner autrement en matière de sécurité est devancié à cette ordonnance", dit la cellule de communication du PCP/SK. 

Ce parti politique allié à l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social "UDPS" en sigle, rappelle à l'autorité provinciale que l'ordonnance de grâce présidentielle avait libéré des condamnés pour faits bénins et non des criminels de grand chemin et dit non à cette politique du gouvernement provincial du Sud-kivu à vouloir plonger la population dans un sentiment d'auto-culpabilité.  

L'insécurité au Sud-Kivu est devenue une affaire de tous les jours.

La nuit de jeudi à vendredi 25 Septembre 2020, les bandits lourdement armés ont attaqué la Clinique St Josèphe situé non loin du Port SNCC/Bukavu aux environs de 2 heures.  

Selon les malades, ces bandits ont cassé toutes les portes de l'hôpital à la recherche du Dr. Joseph Mihigo Iragi, responsable de cette structure sanitaire. Ils ont traumatisés tous les malades, le personnel soignant, mais ils n'ont rien emporté.

 

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