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Butembo : Leila Zerrougui recadre la population sur le danger derrière Ebola

La représentante du Secrétaire général des nations Unies en RDC est arrivée dans la ville commerciale de Butembo ce vendredi 10 mai. Elle est porteuse d’un message, elle veut montrer à la population de Butembo qu’un danger se cacher derrière Ebola.  

"C'est vraiment inacceptable que vous puissiez vous attaquer à celui qui vient vous soigner. Je sais qu'il y'a eu beaucoup de rumeurs quand Ebola a éclaté en Équateur. Il a duré trois mois parce qu'il y'a eu collaboration et solidarité de tout le monde. Là, il y a eu quelques centaines. Ici, on est à 1600,’’ a dit la patronne de la MONUSCO.

‘’ Nous devons tous travailler pour éradiquer cette maladie. Si la situation dégénère, vous croyez que les gens vont  accepter de venir mourir ici. Si vous ne voulez pas être soignés, les autres ne viendront pas vous supplier d'être soignés. C'est nous qui devons faire que nos partenaires ne partent pas", a-t-elle poursuivi.

Ce haut cadre de l’ONU en RDC a réitéré le soutien des Nations-Unies à l’équipe de Riposte pour éviter la proclamation de l’état d’urgence internationale dans la région.

A elle d’ajouter que le Secrétaire général des Nations Unies et le Président de la République démocratique du Congo accordent une priorité particulière à la lutte contre cette maladie.

Elle a également invité la coordination et les partenaires de la riposte à mieux conjuguer les forces  pour pallier aux déficits enregistrés afin de renforcer la confiance avec la communauté.

Pendant ce temps, des groupes armés lancent des tracts à Beni et Butembo. Ils promettent incendier tous les centres de traitement contre Ebola et tous les agents de la Riposte.

‘‘ Nous, Maimai FAP LUMUMBA, vous accordons deux jours pour quitter Butembo, Beni, Oicha, Vuhovi et partout à ailleurs. Nous ne voulons plus voir vos véhicules circuler chez nous et votre mission nous ennuie. Ces équipes de la riposte sont venues tuer nos frères,’’ peut-on lire dans ces Tracts. L’Ouganda et Rwanda projettent la fermeture de ses frontières aux ressortissants de BENI et Butembo qui n’ont pas été vaccinés.

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