Image Post

Élections Sénatoriales en RDC : L'opposition n'a obtenu que 10 sièges, Tshisekedi davantage encerclé

Sur les 100 élus ce vendredi 15 mars, 10 seulement seront de l’opposition, telle que définie à ce jour, à la chambre haute du parlement.

Les sénateurs de l’Opposition.

L’ancien Général Mohamed Bule au Bas Uele, Valentin Gerengo à Kinshasa, Blaise Bale Bila au Nord-Ubangi et Francoise Bemba Ndokwa au Sud-Ubangi pour le MLC, Didier Molisho à Kinshasa pour le Mouvement Social, José Endundo Bongongo a l’Equateur (au bénéfice de l’âge), Marie-Josée Kamitatu au Kwilu, Pierre Lumbi Okongo au Sud-Kivu et Christine Mwando dans le Tanganyika pour le G7 Et Mobutu Giala, seul élu du groupe Zaïre au Nord Ubangi.

La composition de la chambre haute

30 sénateurs ont été élus en tant qu’indépendants mais, pour la plupart, comme par exemple Evariste Boshab, ancien secrétaire général du PPRD, élu au Kasai, sont membres du FCC.

Au palmarès des partis politiques, PPRD et le PPPD de sa mosaïque emportent chacun 8 sièges, l’ACO remporte 6 sièges, comme l’AFDC et alliés de Modeste Bahati Lukwebo, élu au Sud-Kivu.

Le PALU n’obtient qu’un seul siège, comme l’UDPS et l’UNC, malgré leurs fortes présences dans certaines assemblées provinciales (Kinshasa, Sud-Kivu, Kasai Oriental).

Tshisekedi davantage vulnérable ?

D’après les partisans du pouvoir, des sanctions doivent tomber. « Pour les militants, ces députés ne peuvent pas mettre leurs pieds ici à la permanence. Ils sont déterminés parce qu’avoir 12 députés provinciaux sans un seul sénateur, tu vois ce que ça donne ? Attendons l’avenir mais ils se sont compromis, l’avenir est long », renchérit M. Lukusa.

L’avenir a beau être long, il cependant désormais loin d‘être radieux pour Félix Tshisekedi. Lui qui, sans majorité à l’Assemblée nationale ni au Sénat, sera obligé de gouverner sans régner sous le diktat du FCC. À plus forte raison, avec un dispositif institutionnel visiblement logé dans l’escarcelle de son prédécesseur.

Quitte à être éjecté du fauteuil présidentiel pourvu que le FCC trouve quelque faille ou subterfuge pour évoquer l’article 166 de la Constitution qui accorde au Parlement le droit d’engager des poursuites judiciaires contre le président de la République pour des motifs comme la haute trahison.

Les élections sénatoriales n’ont pas été organisées dans les provinces du Mai Ndombe et du Nord-Kivu qui attendent la tenue des élections provinciales à Yumbi, Beni, Beni ville et Butembo.

laissez votre commentaire