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Nord-Kivu : Tueries à Goma, les activités paralysées au campus universitaire du Lac.

 

Les étudiants de cinq instituions que régorge le campus universitaire du lac sèchent les cours suite aux tueries des personnes à Goma. Les étudiants étaient dans la rue pour dire non à la recrudescence de l’insécurité dans la ville de Goma. La police congolaise a dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogènes.

 

Les activités académiques sont restées paralysées au campus universitaire du Lac dit « Kinyumba » ce mardi 19 mars 2019 à Goma au Nord-Kivu, à la base, les étudiants en colère protestaient contre la recrudescence de l’insécurité que la ville de Goma traverse ce dernier temps.

Les manifestants ont barricadé la route du campus du lac-gouvernorat provincial en signe de protestation. Quelques heures plus tard les éléments de la police congolaise sont intervenus à coups de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Le campus du lac égorge cinq institutions notamment, l’université de Goma, L’ISTM, L’ISTOU, L’ISTA, ISSNT, tous les étudiants de ces institutions ont décidé de sécher les cours.

« Nous étudiants du campus du Lac dénonçons avec énergie l’insécurité qui prévaut en province du Nord-Kivu en général et en particulièrement ici en ville de Goma le double massacre de Ndosho, il y a deux semaines, le Kidnapping des étudiants et morcellement à la machette de deux sentinelles de l’institut de Goma la nuit du dimanche à lundi 18 mars, tels sont les cas qui nous interpellent. Au regard de ce qui précède, décidons, de sécher les activités pour toute la journée de 19 mars 2019, recommandons aux autorités à tous les niveaux de s’occuper de la question avant que le pire n’arrive» peut-on lire sur un tableau affiché dans la cours du campus.

Cette manifestation des étudiants réclamant la sécurité à Goma intervient un jour après celle du lundi 18 mars dernier des élevés de l’institut de Goma qui ont manifesté aussi suite au meurtre deux sentinelles de cette institution publique dans la nuit du dimanche 17 à lundi 18 mars 2019.

Les élevés de l’instigo et des écoles voisines avaient descendus dans la rue pour dire non à cette tuerie au cœur de Goma.

La situation était redevenue normale après l’intervention de la police congolaise qui a usée des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Goma fait face actuellement à une insécurité qui ne dit pas son nom, selon la société civile locale, au moins 30 personnes ont déjà été tuées, soit par machettes, où par balles réelles.

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