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SUD-KIVU: Médecins Sans Frontières a pris en charge 826.011 cas de paludisme en 2018.

La province du Sud-Kivu reste une zone animée par des conflits récurrents entrainant des violences et des déplacements de population. 

Lors d'un café de presse tenu ce Mercredi de 04 Avril 2019, l'organisation Médecins Sans Frontières "MSF" a révélé que la province du Sud-Kivu connait aujourd'hui des problèmes sur le plan médical et présente un profil épidémiologique à risque caractérisé entre autres par diverses flambées de choléra, paludisme et rougeole ainsi qu’une faible capacité de réponse, souvent tardive, des agences humanitaires et des ONG présentes dans la province.

Au début de l’année 2018, le «RUSK» (Réponse d’Urgence au Sud-Kivu), une des équipes d’urgence de MSF qui intervient au Sud-Kivu, a apporté une assistance médicale aux personnes déplacées à  Byangama et a distribué des kits NFI (produits de base  non alimentaires) dans la zone de santé de Lulingu, entre avril et août 2018.

 le RUSK a assuré la prise en charge médicale et psychologique des victimes de violences sexuelles, la vaccination ainsi que la prise en charge nutritionnelle dans les zones de santé de Salamabila et Lusangi, à travers une stratégie communautaire et d’appui à différentes structures de santé ;

mais aussi au mois d’avril, l’équipe d’urgence est intervenue pour la vaccination et la prise en charge des violences sexuelles dans la zone de santé de Kalole, ainsi qu'en octobre et novembre, une prise en charge des cas suspects de rougeole a eu lieu dans la zone de santé de Kabare, peut-on lire dans son rapport, tout en signifiant que de novembre à décembre, le RUSK a fourni une prise en charge médicale, nutritionnelle, en santé mentale et appuyé la vaccination dans la zone de santé de Kalonge.

Ainsi, le RUSK s´est concentré sur la mise en place d’une approche à base communautaire dans les réponses aux violences sexuelles et l'accompagnement des projets réguliers dans la réponse aux urgences.

A cette occasion, une première explo-action a également été réalisée dans les Hauts Plateaux d’Uvira où le contexte sécuritaire est particulièrement instable depuis 2012.

Au cours de la même année,  plusieurs interventions ont également été réalisées par l’équipe d’urgence,  en réponse au paludisme, à la malnutrition et aux violences sexuelles parmi les populations déplacées dans la zone de sante de Kimbi-Lulenge, à Kazimia et dans la zone de santé de Fizi.

Au total, 826.011 cas de paludisme, 48.001 de malnutritions, 1.752 cas de Tuberculose, 6.530 cas de choléra, 24.874 cas de Rougeole ont été pris en charge par Médecins Sans Fondrières.

L'équipe de communication de MSF a fait savoir que suite aux affrontements entre les groupes armés et les forces gouvernementales à la fin de 2017 et au début de 2018 dans le territoire de Fizi, l’équipe d’urgence a organisé des cliniques mobiles pour fournir des soins de santé primaires aux populations affectées par ces violences.

L’équipe a aussi fourni un appui aux structures sanitaires dans plusieurs villages de la zone de santé 

de Kimbi-Lulenge et de Fizi en faveur des populations déplacées, retournées et des familles d’accueil.

Lors de ces interventions, l’équipe a pris en charge gratuitement les enfants jusqu’à 15 ans pour le paludisme, la malnutrition, les infections respiratoires aigües, les maladies diarrhéiques et a offert une assistance psycho médicale aux survivant(e)s des violences sexuelles, a révélé Médecins Sans Frontières.

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