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RDC : avec 65 membres, le gouvernement Ilunga risque de consommer 2 tiers du budget, (Nicolas Kyalangalilwa.)

La coalition CACH-FCC a annoncé la semaine dernière la finalisation des engagements entre les deux plateformes politiques et la constitution du tout premier gouvernement Ilunga Ilunkamba en République Démocratique du Congo qui aura 65 postes ministériels. 

La taille de l'exécutif national a créé un tollé de réaction dans la classe politique et sociale au pays. 

Le trésorier du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu M. Nicolas Kyalangalilwa pense que 65 membres du gouvernement dans un pays qui mobilise difficilement 7 millions de dollars américains risquent de consommer 2/3 du budget national et cela au détriment des projets de développement de la République Démocratique du Congo.

" Avoir le gouvernement, dans un sens c'est une bonne chose et dans un autre, le nombre laisse réfléchir. Au lieu d'allouer la grande du budget aux travaux d'intérêt public, nous risquons de voir 2/3 du budget être réservé aux fonctionnements de l'administration et au payement des salaires", s'indigne Nicolas Kyalangalilwa.

Pour lui, il serait important d'avoir un gouvernement ayant un nombre réduit et constitué des personnalités compétentes afin de redresser la situation socio-économique du peuple congolais. 

  1. Nicolas Kyalangalilwa doute aussi du pouvoir d'action du chef de l'État congolais.

 "Avec 42 porte feuilles du FCC, quelle manœuvre aura Félix Tshisekedi afin de dicter la marche à suivre? J'ose croire que c'est le Front Commun pour le Congo qui va imposer sa démarche à suivre", dit-il avant de s'interroger s'il y aura rupture entre la gestion de Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.

Le trésorier du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu renseigne que son organisation souhaite que les animateurs des différents ministères soient des nouvelles personnalités qui n'ont pas plongé dans le détournement, la corruption, le blanchiment des capitaux, la violation des droits de l'homme et des personnalités sous sanctions internationales et nationales durant le règne de Joseph Kabila.

Toutes fois, Nicolas Kyalangalilwa  appelle, le chef de l'État et le premier ministre de mettre en place un gouvernement dans l'urgence afin de débloquer le pays qui stagne en ce moment.

 

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