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Sud-Kivu : « Soutenir sa partenaire pour un avortement médicalisé», déclaration d’Eugene B

Le soutien mutuel entre partenaires doit être fort lorsqu’il s’agit surtout de la santé mentale et physique de la femme qui entre en danger. Eugene étant témoin d’une circonstance malheureuse, devait choisir entre la survie de sa partenaire ou la venue des futurs jumeaux que leur couple attendait avec beaucoup d’impatience. Il encourage et lance un appel pathétique à ses pairs d’opter toujours pour un avortement médicalisé pour la sécurité de la femme.

Sauvée par un avortement médicalisé

Après quinze années de stérilité pour avoir subi un avortement provoqué par les charlatans, la partenaire d’Etienne voit, grâce à l’évolution de la médecine et plusieurs traitements, parvient à porter une grossesse dans son utérus. Au 6e mois de la gestation des jumeaux, les complications sérieuses se présentent.

Eugene relate ainsi ce témoignage triste : «  Sans perdre de temps, ma femme a été acheminée à l’hôpital dans un état critique se vidant de son sang. Petit à petit son souffle devenait faible et la vie commençait à la quitter. Après une consultation minutieuse, le médecin m’a tenté comme le Diable l’avait fait à Jésus dans le désert pendant son jeune de 40 jours. Ce Gynécologue-obstétricien m’avait demandé de choisir lesquelles de ces personnes devraient survivre entre les bébés ou ma femme. Je n’ai pas hésité à choisir ma femme. Elle, par contre tenait coute que coute à l’existence de ces progénitures». Plus de peur que de mal, la vie de mon épouse a été sauvée grâce à un avortement médicalisé qui s’est déroulée en toute sécurité. Il invite toute personne se trouvant dans la même situation à recourir sans honte ni tabou à l’avortement médicalisé selon le protocole de Maputo en son article 14, alinéa, 2 c.

Bref rappel sur le Protocole de Maputo

Le protocole de Maputo Approuvé en République Démocratique du Congo en 2006 le 12 juin.

Le Protocole de Maputo donne autorisation à toute femme ayant subi des violences sexuelles, l’inceste ou encore sa santé mentale et physique sont mis en danger, ces dernières sont autorisées à procéder à un avortement médicalisé. Rappelons que le document du protocole de Maputo a été adopté le 11 juillet 2003,  par la deuxième session ordinaire lors de la conférence de l’Organisation  de l’Unité africaine.

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