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Sud-Kivu-100 jours de Théo Ngwabidje : les discussions sur son probable départ sont futiles et inopportunes (Nicolas Kyalangalilwa).

Accédé à la tête de la province le 11 juin  2019, le gouverneur du Sud-Kivu a totalisé cent jours ce samedi 21 septembre 2019 sous une situation politique tendue en province. Avec le revirement de son mentor, le professeur Modeste Bahati Lukwebo qui a claqué la porte du FCC.

Dans la province, les discussions tournent autour de son remplacement en faveur d'un autre qui sera fidèle au Camp de l'ancien chef de l'État Joseph Kabila. Au regard des évènements, les acteurs de la société civile n'acceptent pas pareille idée. 

C'est l'exemple du trésorier du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, le pasteur Nicolas Kyalangalilwa. Pour lui, les 100 premiers jours du gouverneur Théo Ngwabidje Kasi sont porteurs d'une lueur d'espoir.

Pour cet acteur de la société civile, le gouverneur s'est déployé dans presque la majeure partie de la province. Il cite notamment, le territoire de Shabunda où il est le premier à y tenir un conseil de sécurité, son implication dans la lutte contre Ebola à Mwenga, l'inauguration des ponts dans le territoire d'Uvira et à Idwji pour la bénédiction des semences pour cette saison culturale.

"Si le gouverneur continuait sur ces pas, il y aura des effets positifs à mettre à son compte et plus où moins, ses réalisations sont à évaluer positivement étant donné qu'il s'agit de son premier poste politique et à ce rythme, il semble être un bon gouverneur, quoi qu'il soit encore très tôt de prédire la suite de son mandat", dit le trésorier du bureau de coordination de la société civile.

S'agissant du débat sur son départ, M. Nicolas Kyalangalilwa estime que vue l'histoire du Sud-Kivu pendant la première législature,  il serait inopportun de discuter du départ du gouverneur actuel, quel que soit l'environnement politique qui semble apporter des confusions.

"Nous avons un président qui n'a pas la majorité parlementaire, c'est aussi possible qu'en province on ait un gouverneur qui ne s'appuie pas sur une tendance politique majoritaire. Il faudra lui donner le temps de travailler. Toutes les discussions autour de son départ sont futiles et ne produiront rien en terme d'intérêt pour le Sud-Kivu", dit-il.

Toutes fois, il invite le gouverneur à communiquer autour de son action et  appelle les acteurs politiques et le peuple du Sud-Kivu à travailler pour l'intérêt de la province et non pas pour les intérêts individuels

 

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