Sud-Kivu : Délestage à Bukavu, pendant le séjour du chef de l'État, il n’y a pas eu délestage
Le séjour du chef de l’Etat dans la ville de Bukavu a été éclaire et n’a enregistré aucun jour de délestage. Le niveau d'eau du Lac Kivu a baissé de 4 centimètres selon la Société Nationale d’Électricité (SNEL)
La province du Sud-Kivu connait des perturbations dans la desserte en courant électrique. Cette situation est consécutive au niveau bas des eaux du lac Kivu et des déchets qui se déversent dans la centrale Ruzizi. Pendant le séjour du chef de l'État, la desserte en courant électrique n'a connu aucune perturbation dans plusieurs avenues de la ville, une situation qui a créé des remous au sein de la population.
Pour apaiser les esprits en surchauffe, le directeur provincial de la société nationale d'électricité au sud-Kivu et Maniema, l'ingénieur Déo Mashali a tenu une conférence de presse le vendredi 11 Octobre 2019. Au cours de cet en entretien, il est revenu sur la situation déficitaire de la production en courant électrique au Sud-Kivu.
Pour lui, la centrale hydroélectriquede Ruzizi, la 4 turbines installée pour un total de production de 29,8 Méga Watts et celle de Ruzizi || a trois turbines 3 pour un total 43,5 Méga Watts et respectivement les deux centrales produisent chacune 12 MW et 18 MM. Cette production est partagée entre 3 pays et la Snel ne bénéficie que de 6 MW.
Pour lui, les quatre turbines sont en bonne état de fonctionnement et seul le niveau d'eau dans le lac Kivu est à la base de cette production.
"Les besoins énergétiques dans la partie Est du pays sont énormes et la production s'avère insuffisante. La ville de Bukavu présente un besoin de 80 MW, Goma 43 MW et Uvira 7 MW. Un decifi de 115 Méga Watts", révèle Déo Mashali, avant de marteler qu'au cours du séjour du chef de l'État Félix Tshisekedi à Bukavu, la Snel n'a pas produit de magie où alors de l'hypocrisie mais il s'est agit des dispositions particulières de gestion.
"Nous avons géré la desserte en courant électrique d'une manière exceptionnelle pendant le séjour de 4 jours du président de la République dans la ville et cela, nous le faisons quand il est question des grands événements ou des grands visiteurs dans la province, ainsi que lors des festivités de fin d'année (Noël et Nouvel An). Ceci ne signifie pas que les problèmes de la société nationale d'électricité sont terminés, mais il s'agit de la réduction du nombre d'heures d'alimentation dans certains quartiers moins sensibles et forcer la production à la centrale Ruzizi I et nous sommes passés de 12 à 18 Méga Watts et c'est ce qui a permis de mettre fin au délestage dans certaines cabines", explique l'ingénieur Déo Mashali.
"La SNEL a été obligée de revenir à l'ancienne méthode où alors à l'exploitation normale en vue de sauvegarder et préserver l'outil de production, depuis la centrale Ruzizi jusqu'à la distribution et permettre le fonctionnement sans pour autant mettre en disfonctionnement le réseau de distribution", renseigne Déo Mashali
