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COP25 : Claude Nyamugabo insiste sur la nécessité de doter la RDC le Fonds Vert pour le Climat.

Le Ministre de l'Environnement et Développement Durable, Maître Claude NYAMUGABO BAZIBUHE, a dans son discours à l'occasion de la 25ème session de la Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 25), de la 15ème session de la Conférence des Parties servant de réunion des Parties au titre du Protocole de Kyoto (MOP15) et de la 2ème  session de la Conférence des Parties servant de réunion des Parties à l'Accord de Paris sur les changements climatiques, rappelé que lors de sa participation à la 74ème session ordinaire de l'Assemblée Générale des Nations Unies, le Président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi avait clairement exprimé son vœu ardent de voir la République Démocratique du Congo bénéficier à juste titre des financements disponibles au niveau mondial, en allant bien au-delà des 1 % actuels, et cela, au regard de l'énorme contribution des forêts congolaises à la préservation de la planète.

Le ministre national de l'environnement et développement durable a saisi de cette COP 25 pour solliciter l'adoption des décisions tendant à améliorer la cohérence entre les différentes sources de financement, y compris les financements basés sur les résultats.

"Nous insistons sur la nécessité de doter le Fonds Vert pour le Climat de ressources financières nouvelles, additionnelles, adéquates et prévisibles, tant du secteur public que privé, afin de refléter le niveau d'ambition élevé de l'action climatique des pays africains", a-t-il déclaré devant l'assemblée.

Me Claude Nyamugabo a aussi fait savoir que la République Démocratique du Congo s'est engagée de manière ambitieuse et transparente dans la formulation et l'adoption des politiques et stratégies nationales visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et à renforcer ses capacités de résilience aux impacts des changements climatiques dans le cadre de la mise en œuvre de sa Contribution Déterminée à l’échelle Nationale.

Pour y arriver, il recommande que cette ferme détermination soit encouragée et que des ressources nécessaires soient clairement identifiées et mobilisées. 

"La République Démocratique du Congo, avec son capital en biodiversité, est dotée d’une immense potentialité hydro-électrique, exploitable et transformable en réponse aux énormes besoins énergétiques domestiques. La valorisation de cette ressource hydraulique, à travers la réalisation des projets « Inga III » et « Grand Inga », permettra de répondre également aux besoins énergétiques des pays africains", a-t-il dit.

Il a également dit que le Gouvernement congolais s'engage sur la trajectoire collective devant déboucher vers un monde moins pollué et souhaite qu'à la dimension de ses efforts, des mécanismes justes et équitables de compensation soient mis en œuvre pour lui permettre de renforcer davantage son action climatique, notamment en ce qui concerne la protection de ses réserves en tourbières.

Pour lui, préserver les forêts et les tourbières de la République Démocratique du Congo rime avec lutter contre la pauvreté.

"La République Démocratique du Congo croit fermement que les crédits de réduction des émissions résultant des activités REDD+ pourront être bien positionnés afin de fournir les incitations financières nécessaires à assurer, à la fois, la gestion durable de nos ressources forestières, mais aussi, la lutte contre la pauvreté à travers l’amélioration des conditions de vie de nos populations, dont plus de 60 % vit dans et de la forêt", a conclu le ministre national de l'environnement et du développement durable Me Claude Nyamugabo.

 

 

 

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