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Lubumbashi : Dès qu’il s’agit de rencontrer et parler avec les Congolais, je ne reculerai devant aucun danger aujourd’hui comme demain. (Moïse Katumbi)

Il s'est ouvert ce mardi 17 Décembre 2019 à Lubumbashi les assises de LOFOI. Dans son mot d'ouverture Moïse KATUMBI est revenu sur la situation politique et sociale de la République Démocratique du Congo. 

Ces assises se tiennent à la suite des ateliers  tenus au mois d'août dernier et qui ont permis l'adoption d'un calendrier pour la mise en commun et de la prise de décisions importantes pour l'avenir du collectif des partis politiques réunis au sein d'Ensemble pour le Changement. 

A l’occasion. Moïse Katumbi a tenu à rappeler sa tournée dans le Grand Katanga et à travers les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Maniema où il a rencontré des centaines de milliers de ses compatriotes. 

"Je les ai observé et écouté attentivement. J’ai entendu leur cri de détresse. De Beni à Butembo, j’ai sillonné des routes dangereuses. J’ai visité des malades d’Ebola ainsi que des camps de réfugiés concentrés dans des conditions horribles. J’ai consolé des jeunes orphelins dont les parents ont été victimes des conflits communautaires dans l’Ituri ou des massacres nocturnes dans Beni-Butembo. Dès qu’il s’agit de rencontrer et parler avec les Congolais et Congolaises, je ne reculerai devant aucun danger aujourd’hui comme demain. Je suis fermement résolu d’être à côté de mon peuple, les mauvais comme les bons jours. A Kindu, une vieille maman m’a donné une lampe à pétrole pour éclairer la route du Congo vers un avenir meilleur. Je reste sensible à ce geste de générosité chargé d’une profonde signification", a-t-il dit. 

Pour lui, le peuple souffre et partout l'immense pauvreté se manifeste sous tous les aspects de la vie, entre autres les soins de santé primaires précaires et hors de prix, les femmes qui accouchent dans des conditions infrahumaines, la malaria meurtrière s’ajoute, la rougeole qui fait des ravages, la malnutrition quasi-générale, les  enfants étudient dans des conditions pitoyables, le chômage des jeunes, les routes, fleuves, rivières, lacs et même le ciel congolais devenus un véritable cimetière, ainsi que les inondations qui font des ravages.

 "Notre peuple souffre en silence. Au-delà de la souffrance rencontrée, Cette tournée m’a permis de mesurer l’espoir que nous portons aux yeux de millions de Congolais qui partagent la déception du grand rendez-vous manqué en décembre 2018. J’ai écouté attentivement la population. Les Congolais ont perdu confiance dans leur classe dirigeante. Ils veulent une rupture avec le passé. A nous de tirer toutes les leçons de ce message. Il nous faut réinventer la manière de faire la politique et de définir des trajectoires réalistes pour répondre aux désirs et attentes de notre peuple pour rétablir la confiance brisée par des années de compromissions, de corruption, de mégestion et de déchéance morale de notre société. Nous devons être au moins efficaces et exemplaires. Le retour de la confiance est à ce prix",  a martelé Moïse Katumbi.

 

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