Sud-Kivu : Malaise à l'UNC, Namur Kantitima propose un toilettage sérieux.

Après une lourde déclaration de l'inter fédération de l'Union pour la Nation Congolaise du Sud-Kivu mettant en cause ses mandataires et la politique de débauchage des cadres de ses par le gouverneur de province du Sud-Kivu Théo Ngwabije, une nette division s'observe au sein de ce parti cher au directeur de cabinet du chef de l'État, M. Vital Kamerhe.

Un des cadres de première de cette formation politique M. Namur Kantitima estime qu'il est  grand temps pour la prise des grandes décisions soient prises pour conserver l'unité comme l'indique le nom de ce parti politique.

"Il est regrettable  de vivre des scènes  similaires aux danseurs de sketches et autres jeux humoristiques.  Monsieur le chargé de l'idéologie, la tâche est lourde quand on se retrouve dans un parti politique où la plupart sont des militants et non des cadres. Qui n’ont eu aucune occasion de lire les textes réglementaires et statutaires du parti pourtant un vade-mecum peut orienter le monde", écrit Namur Kantitima.

Il rappelle que malgré les bavures du MPR, se parti avait une bonne devise  : «servir et non se servir »  et se pose la question de savoir combien sont prêts à voir l'intérêt collectif et qui peuvent tenir compte de la représentation générale et globale. En même temps, il émet l'inquiétude de voir des coins et entités oubliées et rayées dans la configuration du parti comme qui dirait une nouvelle implantation faite pour préparer les échéances à venir.

Ce cadre de l’UNC croit que la première difficulté est qu'à peine sortis de l'opposition presque tous comme un chien affamé face aux os pourris, ne songeait à ce que le premier choix puisse tomber sur lui, oubliant même qu'être mandataire; il y a, non seulement des obligations physiques, civiles et personnelles à remplir pour prétendre mériter la confiance de celui qui vous déploie et qui attend de vous une efficacité et un rendement pour ne pas humilier celui qui vous a mandaté et surtout comme le slogan n'était autre que le changement.

Pour être spécifique, M. Namur Kantitima pense que le conflit actuel est une guerre de palais et le gouverneur n'est qu'une victime expiatoire auprès de laquelle les incompréhensions internes ne pouvaient pas faire que ce dernier soit visé par la déclaration de son parti politique, inter fédération du Sud-Kivu. 

Il exhorte le chargé de l'idéologie à poursuivre la formation auprès des mandataires afin qu'ils comprennent et remplissent leurs devoirs et obligations vis-à-vis du parti et que toute résistance à libérer ce fonds constitue un manquement.  

"Poursuivez votre tâche en instruisant les animateurs des structures que pour toutes les opportunités un bon chef fait semblant de s'éliminer et qu'il revient aux autres de couronner ses efforts soit en lui proposant pour servir pas se mettre en première ligne d'attaque.  Vous devez multiplier les séances de travail afin d'intérioriser la vision de l'initiateur du parti et quitter le collinisme, esprit de vengeance et de règlement des comptes car ayant fait partie soit d'une même structure, comité ou divergeant lors de la campagne électorale passée", recommande Namur Kantitima.

Ce cadre de l'Union pour la Nation Congolaise suggère afin un toilettage sérieux de deux côtés pour éviter tout écart et dérapage dans l'avenir.