Image Post

RDC : 52 nouveaux cas de violations des droits des défenseurs des droits humains et des journalistes (PPI).

Dans son feuillet n°015/PPI/DDH-J/01/2020 du 1er au 31 Janvier 2020 portant Monitoring des violations des droits des défenseurs des droits humains et des journalistes en République Démocratique du Congo, Cette organisation estime que l’an deux mille vingt s’annonce très mal pour les défenseurs des droits humains en République Démocratique du Congo. 

Dans son tout premier numéro du feuillet de monitoring de l’année 2020, l’ONGDH Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), a documenté Cinquante-deux nouveaux cas de violations des droits des défenseurs des droits humains  et des journalistes. 

"Ce chiffre en début de la nouvelle année avec des nouvelles autorités au sommet de l’Etat est déjà inquiétant lorsqu’on se souvient que pour l’année 2019 terminée, soit de janvier à décembre, PPI a documenté  418 cas de violations des droits des DDH et des journalistes sur toute l’étendue de la République", écrit PPI.

Ainsi, pour le mois de janvier 2020 écoulé, Un militant d’un  mouvement pro-démocratie a été grièvement blessé par les éléments de la police nationale congolaise au Nord-Kivu précisément en territoire de Rutshuru et Trente autres arrêtés dans le même territoire tandis que dans la ville de Goma Douze militants sont arrêtés. Dans le Congo Central, Quatre pro-démocratie et un artiste musicien sont arrêtés. En Equateur, un militant pro démocratie est mis aux arrêts au moment où deux acteurs de la société civile sont sous menace de mort au Sud-Kivu et une journaliste échappe de justesse à la mort dans la ville de Butembo/Nord-Kivu. 

Cette organisation de défense des droits humains constate avec regret qu'au moment où le pays célèbre la première année de l’alternance qui consacre une première passation du pouvoir entre un président sortant vivant et un président entrant, les violations des droits de l’homme à l’endroit des défenseurs des droits humains continuent à faire parler d’elles-mêmes. 

Le PPI recommande au Président de la République de mettre en place des mécanismes concrètes pour la sécurité des défenseurs des droits humains et des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions ainsi que le contrôle de certains éléments de l’ordre et certaines autorité des entités territoriales décentralisées qui visiblement sont nostalgiques du régime répressif passé, au point qu’ils demeurent incapables d’œuvrer pour l’effectivité de l’ouverture de l’espace civique en République  du Congo.

 

laissez votre commentaire