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Insécurité à Masisi : Un député national peint un tableau sombre

Jean-Baptiste MUHINDO KASEKWA cite 9 villages du territoire de Masisi dans la chefferie de Bahunde qui vivent le calvaire suite à la présence des éléments FARDC dans cette entité. Il parle des cas d’assassinats, de viols, des démolitions des maisons et d’autres violations graves des droits humains.   L’élu de la ville de Goma, a adressé une lettre au ministre de la défense nationale et anciens combattants lui demandant d’user de son pouvoir pour mettre fin à ces cauchemars des habitants de coin du pays.

 Dans sa lettre qui date du 20 février 2020, adressée au ministre national de la défense, anciens combattants et réinsertion,  l’honorable Kasekwa Muhindo fustige le fait que des alertes ont été lancées par la population victime des actes des FARDC mais sans suite. Leurs villages sont occupés par des FARDC et qui à leur tour interdisent un accès aux champs et aux villages par la population.

 ‘‘ Ces officiers FARDC auraient commis entre Mars 2017 et juillet 2019, 32 cas d’assassinats, 25 cas de viols, 36243 personnes chassées de leurs villages, 4328 maisons démolies dont des écoles, centres de santé, des églises, plusieurs tonnes de produits champêtre extorqués,…,’’ révèle ce député national dans cette lettre.

Pour lui, il s’agit des villages de KATOVU, BUHENO, KANIRO, KAKOHWA, BIBANZA, KASHEKE, MUGARA, et en fin LUKOPFU I et II. Des militaires FARDC sont venus s’installer dans ces villages, ils interdisent aux habitants l’accès à leurs villages moins encore à leurs champs.

 Dans cette lettre qui a pour objet, ‘‘ demande cessation de l’immixtion des militaires dans les conflits fonciers en chefferie de Bahunde dans le territoire de Masisi,’’ Kasekwa Muhindo invite le ministre en charge de la défense nationale de procéder par des enquêtes pour chuter par une décision qui va remettre la population dans ses droits les plus légitimes.

 Notons cependant que le gouverneur de la province du Nord-Kivu avait en date du 14 septembre 2019 adressé une lettre au général et commandant de la 34e région militaire pour qu’il s’imprègne de la situation et en fin déférer les coupable devant les instances judiciaires compétentes. Le commandant avait promis s’investir pour remettre la population dans ses droits mais sans succès à ce jour

Commentaires (Total : 1)

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mugisho Lazare 26/02/2020 18:15:27

Le député parle de ces villages seullement pendant qeu cinyabuguma cha bashi une mutualité (comshi) avait dénoncé des assassinats ciblés dont ont est arrivé à 154 personnes tué dès 2016 jusqu'en 2019 dans misisi centre par des hommes armés en complicité par des militaires dont leurs unit...

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