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RDC: la menace du changement climatique nécessite des actions réelles (Léon Nsiku)

Le chercheur en études de sécurité M. Léon Nsiku alerte sur la nécessité de la mise en place d'un plan de sécurité environnementale qui soit en mesure de relever les défis auxquels fait face la République Démocratique du Congo, entre autres; les résistances de la qualité de la gouvernance, le manque d’unanimité sur les notions, contenus, processus et résultats de l’exercice démocratique, le souci de payement des dettes contractées de l’extérieur pour financer les services publics, l’impunité, le manque d’infrastructures de base, la nature de la coordination inter institutionnelle, la pauvreté et l’insécurité qui conduit à l’exode rural avec comme effet la surpopulation, les constructions anarchiques, la famine ainsi que la perte en matériels et vies humaines.

Ce chercheur souligne qu'il est scientifiquement prouvé qu’au 21eme siècle les victimes du changement climatique sont de loin nombreuses que celles des guerres physiques car l’environnement non-protégé a le potentiel de bloquer le progrès d’autres projets publics dans des secteurs divers.

"Il est encore possible de dire que la corruption bloque la résilience des actions de protection de l’environnement et peut être qualifiée d’outil moderne de répression car elle tue la performance dans tous les secteurs de l'État. Elle appauvrie les uns tout en rendant les autres super-riche mais l'inconvénient reste la persistance des mouvements de résistances résultant de l’insatisfaction des groupes sociaux démunis. Ceci fait appel au besoin pour une législation capable de favoriser les moins favoris en contrôlant le plan de réduction des inégalités à travers la législation et son exécution", a-t-il confié à libregrandlac.com.

Par ailleurs, M. Leon Nsiku précise que personne n’échappe aux effets des menaces climatiques au monde et la notion de protection publique reconnue comme l’apanage de l’Etat doit être comprise comme la responsabilité collective des tous, car la menace est grave en République Démocratique du Congo, or l’Afrique fait déjà face au fléau des conflits armés.

"Avec le changement climatique, la vulnérabilité devient double et renforce la migration clandestine. Les pays développés vont tout de suite se réunir pour une gestion collective de la crise migratoire en Europe mais ne parlent nécessairement pas de l’obligation des firmes multinationales de respecter les droits humains et se comporter en agent de changement", s'indigne-t-il.

Il estime que la protection collective de l’environnement et la création du fonds solidaire de protection de l’environnement au niveau local, national et global peuvent alléger la souffrance causée par le changement climatique et les stratégies en sécurité d’opposition, protection et adaptation doivent absolument être expérimentées en sécurité de l’environnement dont les victimes sont extrêmement nombreuses.

Pour ce chercheur en études de sécurité, la volonté politique doit considérer l'environnement en premier lieu car celui-ci n’a pas de frontière et reste dynamique et impartiale

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