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Sud-Kivu : La SOCIREC tourne le dos au coordinateur national du FCC Néhémie Mwilanya.

Arrivé à Bukavu le mardi 10 Mars 2020, le coordonnateur du Front Commun pour le Congo, le professeur Néhémie Mwilanya  a organisé ce mercredi 11 Mars, une journée d'échange avec différentes couches sociales de la province pour jeter les jalons du développement de la province en particulier et de la République Démocratique du Congo, en général.

C'est dans cette optique que les structures de la société civile et politiques ont été invitées en vue d'apporter une contribution pour la relance du développement dans tous les secteurs.

Invitée comme tant d'autres organisations, la Société Civile Républicaine du Congo "SOCIREC" en sigle, coordination provinciale du Sud Kivu a décliné l'offre et s'estime ne pas être concernée par cette rencontre politique du Front Commun pour le Congo qui selon cette structure de la société civile n'a qu'un seul objectif de se refaire la santé politique.

La Coordination provinciale de la SOCIREC croit que ces échanges longtemps manqués aux différentes organisations de la société civile avec les dirigeants du pays sous Joseph Kabila durant plus de 18 ans, auraient dû à l'époque permettre aux différents partenaires au développement de la province de se pencher sur les questions de fond.

 Cette structure estime que les membres de la plateforme politique FCC ont raté l'occasion quand ils avaient le monopole de gestion afin d'arrêter avec la destruction totale de la province Sud-Kivu qui est aujourd'hui spoliée en cascade et n'a plus ni route reliant la ville aux territoires, ni eau et électricité.

 Jean Claude BAHALA, Coordonnateur provincial de la SOCIREC estime que faute d'avoir manqué ces occasions d'échanges longtemps recherchées parce que le clan Joseph Kabila était dominé par l'orgueil, le rejet des cris de la population et aujourd'hui rien ne justifie qu'un haut cadre de la même famille puisse se manifester compatissant pour ce même peule méprisé pendant plusieurs années.

 La SOCIREC tant nationale que provinciale ne dit don ne pas être intéressée par l'offre et reste cependant disposée à collaborer avec les institutions provinciales dans d'autres questions beaucoup plus profitables à la population et au développement de la province en voie de disparition.

 

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