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Lutte contre l’impunité en RDC : La campagne « Le Congo n’est pas à vendre » exige que les enquêtes judiciaires en cours aboutissent à des conclusions publiques.

Dans un communiqué rendu public ce vendredi 10 Avril 2020, la campagne « Le Congo N’est Pas À Vendre » appelle à la transparence et au suivi des enquêtes publiques en RDC.

Pour cette campagne , A l’heure où l’Etat congolais peine à réunir les fonds nécessaires pour faire face à la pandémie du Corona virus, les actions judiciaires de ces derniers jours contre les détournements de fonds publics constituent un signe d’espoir pour voir enfin la République Démocratique du Congo récupérer une partie de l’argent public détourné et le mettre au service de la population

La campagne « Le Congo n’est pas à vendre » exige que les enquêtes judiciaires en cours aboutissent à des conclusions publiques, afin de rendre effective la lutte contre l’impunité. Par ailleurs, elle exhorte les autorités à ouvrir et mener les enquêtes de manière impartiale, et de garantir une justice forte et apolitique.

« Suite aux poursuites à l’encontre du Directeur de Cabinet du Président, M. Vital Kamerhe, et à son placement sous mandat d’arrêt provisoire, Le Congo n’est pas à vendre appelle le pouvoir judiciaire à poursuivre ses enquêtes de manière rigoureuse et impartiale afin d’établir la responsabilité de ceux qui sont impliqués dans les détournements de fonds liés au programme des 100 jours ».

Selon ce communiqué, Par le passé, plusieurs enquêtes en matière de corruption ont été renvoyées devant la justice sans qu’elles n’aboutissent. Afin de s’assurer que les actions judiciaires ne se réduisent à un simple outil politique, le CNPAV veut s’assurer que les poursuites en cours puissent déterminer les responsabilités de tous les acteurs impliqués dans les différents scandales qui ont ruiné la République. 

La campagne « Le Congo n’est pas à vendre » demande aux autorités d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur les évolutions et les éventuelles conclusions des affaires suivantes : La destination des €128 millions que la Gecamines a emprunté à une société de Dan Gertler avant que celui-ci ne soit placé sous sanctions américaines pour corruption ; La destination des $15 millions ou de retro commission des sociétés pétrolières ; L’affaire des ventes des actifs de la Sokimo à AJN Resources et Kodo Resources ; L’éventuelle responsabilité de la Rawbank dans plusieurs dossiers de détournement de fonds ; et  Les conclusions de l’audit demandé par le chef de l’Etat dans le cadre du programme des 100 jours. Nous pouvons lire dans ce communiqué.

 

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