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Sud-Kivu : Le député Homer Bulakali porte plainte à charge de soldats de la mission de l'ONU en RDC.

Le député provincial élu de Bukavu, Dr. Homer Bulakali a déposé ce vendredi 08 Mai 2020, une plainte contre les soldes de la des Nations-Unies en République Démocratique du Congo.

Dans cette plainte déposée au parquet général près la cour d'appel de Bukavu, les soldats onusiens sont accusés de 4 faits avec possibilité d'ajouter d'autres. Il s'agit entre autres :
1. Le bombardement de la position des congolais en autodéfense à Kasheke en territoire de Kalehe en 2004 alors que le conseil de sécurité de l'ONU n'avait pas encore décidé de l'adoption du chapitre 7,

2. le laxisme complice lors des massacres de Kamananga où des citoyens avaient été massacrés en date du 24 Mai 2012 alors que les soldats onusiens étaient en patrouille eu même endroit et au même moment,

3. La profanation des fosses communes au terrain dit du rond point ISP/Bukavu où lors des guerres d'agression et de rébellion qui ont endeuillées la RDC en 1996, 1998, 2003,... les corps étaient enterrés dans des fosses communes, le long des routes, dans des jardins, des fosses septiques,

4. La passivité et la non intervention des soldats de la mission onusienne lors du massacre des civiles à Mutarule dans la plaine de la Ruzizi en territoire d'Uvira.

Le député provincial Dr. Homer Bulakali soutien que lors des bombardements des positions de Kasheke, la Monusco avait favorisé la progression des rebelles CNDP les territoires de Kabare et Walungu ainsi que la ville de Bukavu où des assassinats, viols, pillages avaient été commis sous l'œil observateurs des soldats de l'ONU. S'agissant du laxisme complice à Kamananga, l'élu de Bukavu révèle qu'a la veille, la population avait cédé à la proposition de vendre leurs vieilles machettes à la mission onusienne au triple prix d'une machette neuve et estime que les congolais ont droit de savoir pourquoi l'achat de armes blanches par l'ONU à quelques heures des ces massacres.

Par ailleurs, Homer Bulakali croit que la profanation des fausses communes afin d'y ériger une position des soldats onusiens, s'inscrit dans l'objectif d'essayer de faire disparaître les traces de ce génocide que l'ONU refuse de déclarer probablement pour les mêmes sont entrain d'être effacés. Cependant, le massacre des civiles à Mutarule près de position de ces soldats est une passivité complice et criminelle, soutient-il.

Il invite le procureur général de s'y atteler afin de permettre la poursuite des soldats onusiens impliqués et que justice soit faite en conformité avec la loi organique N°13/011-B du 14 Avril 013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l'ordre judiciaire à son article 91.

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