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Sud-Kivu : L'opposition exige démission du ministre provincial de l'intérieur et sécurité et affaires coutumières.

Dans une correspondance adressée au ministre provinciale de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières au Sud-Kivu, l'opposition réunie au sein du Caucus des Communicateurs des l'Opposition " CACOOP" en sigle, condamne et fustige l'absence d'un plan de contingence et de lutte contre l'insécurité devenue monnaie courante dans toute la province.

Cette correspondance signée par 7 partis politiques de l'opposition, exige la démission du provincial de l'intérieur M. Lwabanji Lwasingabo.

Le Caucus des Communicateurs de l'Opposition se réfère aux articles 182 et 184 de la constitution portant mission de la police nationale et au discours de campagne électorale de son du gouverneur Théo NGWABIDJE KASI" qui avait prévu aux pages 4 et 5 point I, sur le plan sécuritaire, la restauration de l'autorité de l'Etat et garantir la lutte contre I ‘insécurité et le banditisme sous toute
forme,
le renforcement de la sécurité, la circulation routière et la salubrité publique par l'organisation et le
déplacement des forces de défense et de sécurité, la redynamisation du mécanisme d'alerte sécuritaire en responsabilisant les cadres de base, la restauration de l'éclairage public, la création des centres d'appel gratuit pour dénoncer l'insécurité à temps réel, ainsi que la fermeture des maisons de tolérance et les kiosques qui servent d'abris de bandits,...

L'opposition au sud-kivu regrette de constater que le ministre provincial a été incapable d'appliquer cette politique du gouverneur de province et s'est distinguer par une incapacité à mettre en place un plan opérationnel cohérent pour mettre fin à l'insécurité.

La ville de Bukavu et les territoires de la province font face aujourd'hui à la recrudescence de cas d'insécurité, il ne se passe plus une nuit sans qu'un cas d'attaque d'hommes armés et souvent en tenue policière ou militaire soit enregistré. Depuis l'avènement du gouvernement Ngwabidje, cette insécurité a déjà fait bilan d'environ 200 personnes mortes dans des attaques armées.

Le CACOOP note ainsi une véritable absence de l'autorité de l'État que devrait incarner le ministre provincial de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières et exige sa démission

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