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Sud-Kivu : L'approche de l'AGE pousse la présidente ad interim du BCSC a violé intentionnellement la charte ( Sociv Kabare).

Le mandat des membres du Bureau de Coordination de la société civile du sud-kivu prend fin ce 24 Juin 2020 et les voix s'élèvent pour demander la ténue de l'Assemblée Générale Élective.

Cette situation créée déjà certaines agitations dans les chefs des membres du bureau de coordination et d'autres acteurs de la société civile du Sud-Kivu.

Dans une correspondance datée du 23 Juin 2020 adressée au président du bureau urbain (Bukavu), la présidente ad interim du bureau de coordination de la société civile du sud-kivu, Mme Marie Migani met fin au mandat du représentant urbain et le remplace par son adjoint jusqu'à la tenue des nouvelles élections des noyaux communaux et urbain.

Les réactions n'ont pas tardé. Le noyau territorial de Kabare a qualifié cette prise de position de la présidente intérimaire de la société civile du sud-kivu de honte.

Son président Emmanuel Bengehya soulève qu'après un long et rocailleux parcours, les acteurs de la société civile sont à terme d'un itinéraire émaillé des divisions, combat, querelles, soupçon et rappelle que le bureau actuel élu pour un mandat de trois ans soit 24 Juin 2017 au 24 Juin 2020, ne représente plus les organisations, noyaux et composantes de la société civile.

Pour lui, ces animateurs élus doivent désormais se considérer démissionnaires avant la tenue de l'Assemblée générale élective qui doit se tenir dans un délai très raisonnable et responsable.

"Nous apprendrons que certaines personnes de mauvaise foi tenteraient d'antidater les correspondances pour essayer de suspendre sans qualité ni mandat des potentiels candidats en vue d'assoir un motif de glissement. Ça ne passera pas", dit-il.

Le président de la société civile du territoire de Kabare parle d'une violation intentionnelle de la charte de la société civile qui stipule que le mandat d'un membre du bureau ou noyaux prend fin par une assemblée générale pour des orientations et directives, conformément à son article 17 et que seule la présidente intérimaire ne peut décider de la fin ou non du mandat d'un acteur qui que ce soit.

M. Emmanuel Bengehya note en outre que la pandémie de Covid-19 n'est pas un motif pour glisser car une jurisprudence de l'Assemblée nationale et des réunions qui se tiennent au gouvernorat et ailleurs existe.

Il relève par ailleurs, que les politiciens "notables" auraient financé un point de presse pour ce 25 Juin annonçant la suspension des certains candidats, ce qui est contre la charte de la société civile du sud-kivu.

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