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Sud-Kivu : L'élection au suffrage indirecte réduirait le chef de l'État au Gouverneur de province ( Société civile).

Depuis quelques jours, le débat tourne autour de la manière d'organiser l'élection présidentielle.

Le Front Commun pour le Congo croit que l'élection présidentielle au suffrage indirect réduirait à coup sûr le coût de l'organisation de ce scrutin. 

Cette idée ne passe pas au sein du Cap pour le Changement, plateforme chère au président de la République, mais aussi à la société civile. 

A Bukavu, la société civile ne tient que sur le respect de la constitution et de la loi électorale.

Selon le président ad'interim du bureau urbain de cette structure, cette la loi prévoit la participation de la population à tout le cycle électoral c'est-à-dire aux scrutins locaux, municipaux, urbains, législatifs provinciaux et nationaux mais aussi présidentielle et passer aux elections indirectes, est une violation flagrante de la loi électorale en République Démocratique Congo.  

La société civile craint que le scénario macabre de corruption lors des élections dess sénateurs et  Gouverneurs à travers la République Démocratique du Congo ne soit le jeu pour l'élection du président de la République si ce schéma du suffrage indirect est adopté comme mode de l'élection présidentielle. 

Pour respect au souverain primaire, la société civile de Bukavu exige que les élections municipales, locales soient organisées avant les élections législatives provinciales, nationales et présidentielle au suffrage direct.

Par conséquent, elle me garde quiconque s'obstinera à forcer la tenue de l'élection présidentielle au suffrage indirect.  

Le président ad'interim du bureau urbain de la société civile esti que l'élection du président au suffrage indirect, le réduirait au gouverneur de la ville de Kinshasa et ne sera pas un président qui dirige le grand Congo. 

"Nous risquons d'assister à des présidents qui finissent leurs mandats sans fouler leurs pieds dans des provinces comme c'est le cas avec certains ministres nationaux, cette théorie est dangereuse pour notre jeune démocratie et elle doit être combattu sous toutes ses formes", martele-t-il.  

Il dit ne pas être prêt à brader le pouvoir du souverain primaire contre une classe de prédateurs installée à Kinshasa qui cherche à réduire la capacité de la République Démocratique du Congo.

 

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