Sud-Kivu : Les Syndicats des Enseignants dénoncent des manœuvres du ministère de l'EPST pour faire échec à la gratuité de l'enseignement.

La synergie des syndicats des enseignants du sud-kivu dénonce le manœuvre du ministère de l'EPST en créant de nouveaux bureaux gestionnaires pour alourdir la tâche de l'effectivité de la gratuite de l'enseignement en République Démocratique du Congo.

Dans une déclaration rendue publique ce 3 octobre 2020 et dont une copie est parvenue à Libregrandlac.com, la synergie des enseignants du sud-kivu (SYNECAT, SYECO, SYNEP) veut savoir si la mise en place des nouveaux gestionnaires est un besoin urgent où simplement une perturbation volontaire de politiciens pour faire échec à la gratuité prônée par le chef de l'État au moment où l'État congolais veut maîtriser les effectifs des enseignants pour ajouter d'autres nouvelles unités.

Cette synergie condamne la gestion dans le secteur de l'enseignement une bonne organisation et estime qu'en créant des bureaux sans bâtiment, les autorités piétinent les instructions officielles et les normes d'engagement qui malheureusement font des retombées dans les écoles.

Dans cette déclaration adressée au secrétaire général présent à Bukavu, ces enseignants conditionnent la rentrée scolaire 2020-2021 par le payement des Nouvelles Unités, la suppression des zones salariales, payement du deuxième et troisième paliers et l'annulation pure et simple des arrêtés qui causent préjudice à la prise en charge des véritables Nouvelles Unités, ainsi que l'amélioration des conditions sociales des enseignants.

Plusieurs questions se posent sur le probable rentré de classe le 15 octobre prochain selon le calendrier réaménagé par le ministère de l'EPST. Certains parents pensent que le gouvernement devrait réfléchir sur cette question le plutôt possible avant que le pure n'arrive, d'autres côtés, les enseignants doivent alourdir le mouvement de grève afin que l'État honore ses engagements de Bibwa.

Quid de huit cents millions de dollars de la banque mondial?

Le gouvernement congolais avait reçu  de la banque mondial un prêt de Huit cents millions de dollars alloués à l'enseignement pour l'effectivité de la gratuité en République Démocratique du Congo, des sources proches du ministère national de l'enseignement primaire secondaire et technique renseignent que le dit montant va payer le 58000 enseignants annoncés récemment par le ministre Willy Bakonga d'ici octobre 2020.