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Sud-Kivu : L’exode rural, un ralentissement à l’agriculture. (REJOSA)

Plusieurs personnes mangent mais n’arrivent pas à satisfaire leurs faims. Les besoins sont plus quantitatifs que qualitatifs. Roger Ndiruhiwe, responsable du programme national de nutrition à la Division Provinciale de l’agriculture du Sud-Kivu évoque la malnutrition qu’enregistre chaque jour certaines personnes.

La même source signale qu’une personne sur neuf au monde souffre peut mourir de la faim dans un pays  qui produit beaucoup de nourriture. Selon certains habitants rencontrés par le Réseau des Journalistes Œuvrant pour la Sécurité Alimentaire, REJOSA en sigle 70 pourcent des Congolais vivent avec moins d’un dollars américain  par personne et par jour.

C’est pourquoi lance Ndiruhiwe le Gouvernement doit s’investir dans l’agriculture et de tout faire pour améliorer la situation sécuritaire à l’Est de la RDC car les conflits armés sévissent dans plusieurs milieux ruraux.

Aussi une réhabilitation des routes des dessertes agricoles serait d’une importance capitale pour faciliter le transport des produits champêtres d’un Village à un autre, d’un territoire à un autre et pourquoi pas d’une province à une autre.  

Il ajoute  également dans ses analyses la cause de l’exode rural qui est un état des lieux ne permettant pas aux habitants de pratiquer l’agriculture.

Dans cet angle un S.O.S. est adressé aux acteurs intervenant dans le secteur de l’agriculture d’encadrer les paysans et les apprendre à cultiver une diversité d’aliments afin de nourrir la population. A et réhabilité

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