Sud-Kivu : Voici quelconques incohérences qui ont concourues à l'échec du projet PICAGL (Prof. Augustin MUTABAZI).
A une année de la fin du projet PICAGL au Sud-Kivu, des voies se lèvent pour dénoncer son échec et le détournement des fonds alloués à ce projet financé à hauteur de 150 millions de dollars, crédités par la Banque Mondiale au gouvernement congolais pour sa mise en œuvre en vue de booster les secteurs agricole, animal et halieutique en province du Sud-Kivu. La société civile a même annoncé des actions pour demander des comptes aux exécutants du projet.
Le bilan semble être chaotique sur plusieurs axes dudit projet, notamment les chaînes manioc, riz, élevage, pêche et la réhabilitation des infrastructures (route des dessertes agricoles, aménagement hydro-agricoles, microcentrales électriques et adduction d’eau).
Lors du lancement de ce projet, le prof. Dr. Augustin MUTABAZI a soulevé quelques incohérences dans ce projet et qui ont d'une manière ou d'une autre à l'échec dudit. Voici certaines d'entre elles :
1.Une forte structure de gestion composée d'un bureau central à Kinshasa, un bureau à Bukavu et un autre à Kalemie.
2.L'exécution des filières par des organisations internationales dont des structures des Nations Unies, dont on connait le niveau élevé des salaires et coût de supervision.
3.Trop d'études et formations comme si on réinventait la roue dans des secteurs classiques comme le riz, l'élevage, le manioc, les routes de desserte agricole
4.La stratégie de passer par les associations au lieu de passer directement par les producteurs privés voire professionnels. L'opportunisme des associations et ONGS, on finit par créer des associations du projet sans expériences réelles dans le secteur et une mauvaise allocation des ressources.
5.Le financement PICAGL est un crédit remboursable. Pourquoi le prêteur doit être en même temps le gestionnaire. On connait les lourdeurs de projet Banque Mondiale avec leurs intempestives notes d’Avis de Non Objection.
6.La FEC avait demandé que le fonds de crédit soient déposés à une banque qui les donnerait par la suite aux opérateurs agricoles suivant une politique de crédit convenu entre PICAGL et la FEC.
7.Aussi, il avait été critiqué le volet vache qui prévoyait donner une centaines de taureaux aux fermiers.
8.Enfin l'idée des parcs industriels pour 50 millions de dollars américains n'avait pas été élucidée au vu de l'échec de bukangalonzo.
Le Pr. Dr. Augustin Mutabazi affirme avoir dit aux experts à l'époque sa crainte de se retrouver dans l'impasse de réaliser un taux de décaissement très faible donc une non consommation du budget.
Commentaires (Total : 10)
Venantie Bisimwa Nabintu
Avec les arguments du professeur, l'alerte était lancé et cela appelait á la prudence et même á une ceryaine revision pour donner plus de chance â l'atteinte des résultats. Un prêt ne peut engager un si grand nombre d'acteur et espérer agir avec efficacité et efficience.
Venantie Bisimwa Nabintu
Cet échec s'ecplique également par le fait d'ignorer les projets réussis en RDC. Le BPI en est un. Il a permis l'amélioration des revenus des éleveurs et agriculteurs avec impact sur ensemble de la population
Venantie Bisimwa Nabintu
Avec les arguments du professeur, l'alerte était lancé et cela appelait á la prudence et même á une ceryaine revision pour donner plus de chance â l'atteinte des résultats. Un prêt ne peut engager un si grand nombre d'acteur et espérer agir avec efficacité et efficience.
Venantie Bisimwa Nabintu
Avec les arguments du professeur, l'alerte était lancé et cela appelait á la prudence et même á une ceryaine revision pour donner plus de chance â l'atteinte des résultats. Un prêt ne peut engager un si grand nombre d'acteur et espérer agir avec efficacité et efficience.
DON BALIMUCHABO
Comment quelqu'un qui vous donne la dette peut encore venir dans votre maison pour vous commander de comment vous devez utiliser son argent alorque cette une dette a rembourser. Le prof Augustin ne m'a jamais enseigner comme ça. Ce vous qui m'avez enseigner la comptabilité depuis G1 jusqu'à....
Alain NYAMUKAMA
Je suis d'accord avec vous professeur !
Ir. Agro Adler KAS.
En plus des éléments avancés par la Professeur, le reviendrait d'abords au fond alloué à la phase préparatoire dudit projet, cette dernière a pris plus de 2 ans (plusieurs missions inutiles, organisation des ateliers de formalités sans exécutions de recommandations des producteurs locaux,.....
Félix BIRIMWIRAGI
Le Prof a raison. je crois que c'est un crédit à rembourser. les impliqués dans la réalisation sont bien connus. un audit peut établir les parts et ainsi poursuivre en justice les concernés en cas de nécessité.
Severin
Oui, l'idée de passer par les ONGs n'était pas mauvaise, le problème était au niveau de sélection de ces ONGd
Emmanuel mulume
Je suis tout à fait d'accord avec ces propos.J avais aussi proposé qu il serat souhaitable d encadrer l agriculture famille source d autosuffisance alimentaire puis approfondir l agriculture industrielle en deuxième position.