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RDC : Félix Tshisekedi menace de dissoudre le parlement au cas où une majorité favorable n'est pas dégagée.

Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a mis fin à la coalition de gouvernance FCC-CACH et veut dégager une majorité parlementaire qui lui est favorable. Cette décision est intervenue ce dimanche 6 Décembre, après près de trois semaines des consultations des couches politiques et sociales de la République Démocratique du Congo.

Le chef de l'État congolais a fait savoir que l'engouement suscité par les consultations ayant dépassé toutes les prévisions, toutes les attentes, les interrogations, les inquiétudes, la lassitude, la colère exprimée, mais aussi les sujets de satisfaction, ont été pris en compte et ont fait l’objet de sa profonde réflexion.

Pour lui, le Gouvernement de coalition institué au lendemain de l’alternance politique intervenue en janvier 2019 n’a pas permis de mettre en œuvre le programme pour lequel il a été porté à la magistrature suprême, et que d’autre part, il n'a pas été capable de répondre aux attentes et aux aspirations du peuple. 

Par Union Sacrée, Félix Tshisekedi entend une nouvelle conception de la gouvernance basée sur les résultats dans l’intérêt supérieur de la Nation. Ils s’agit d’adhérer aux valeurs, principes et cadre programmatique dont il venait de se fixer, pour y arriver, les réformes doivent être envisagés, la majorité parlementaire actuelle s’étant effritée, une nouvelle majorité est nécessaire. 

"J’ai décidé de nommer un INFORMATEUR, conformément aux dispositions de l’article 78, alinéa 2, de la Constitution. Il sera chargé d’identifier une nouvelle coalition réunissant la majorité absolue des membres au sein de l’Assemblée Nationale. C’est avec cette nouvelle coalition que le Gouvernement qui sera mis en place au plus vite, conduira son action durant le reste du quinquennat, suivant Ma vision, dans le but de répondre aux aspirations du peuple", dit-il.

Au cas contraire, fort de ce que les raisons de dissolution sont réunies en ce qu’il existe effectivement une crise persistante cristallisée notamment par le refus du parlement de soutenir certaines initiatives du Gouvernement comme ce fut le cas lors de la prestation du serment des membres de la Cour Constitutionnelle, le président de la République Félix Tshisekedi userai des prérogatives constitutionnelles qui lui sont reconnues, pour revenir vers le peuple souverain, et demander une majorité parlementaire.

 

 

 

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