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Sud-Kivu : JIDH, le CPJ appelle les jeunes à se désolidariser des ennemis de la paix et participer à la cohésion sociale.

Le Conseil Provincial de la Jeunesse du Sud Kivu regrette de constater que des actes inhumains continuent d'être posés sans que les auteurs ne soient ni interpellés ni inquiétés. Ce constat a été dressé ce 10 décembre à l'occasion de la commémoration  de la Journée Internationale des Droits Humains "JIDH" adoptée par l'Assemblée générale des nations unies le 10 décembre 1948.

Pour le CJP, la jeunesse de la République Démocratique du Congo en général et du Sud Kivu en particulier est victime des tentions de guerres à répétition, de la marginalisation, de non accès à l'éducation, du chômage généralisé, des déplacements internes et externes, des viols et violences sexuelles, d'agression, de l'abandon, ainsi que de violations graves des droits de l'homme.

La présidente du Conseil Provincial de la Jeunesse, Mme Joëlla Sambo, note que des rapports concordants présentent le Sud Kivu comme un théâtre des violations des droits de l'homme, notamment dans les hauts et moyens plateaux d'uvira, Fizi, Mwenga, Shabunda et dans d'autres territoires où des jeunes sont assassinés de suite des conflits fonciers, insécurités,... 

"Plusieurs coins et recoins de l'étendue du territoire provincial étant émaillés par l'insécurité grandissante. Il est important ici de condamner avec insistance les graves violences faites à la jeune fille pour laquelle le respect des droits reste une gymnastique compliquée dans plusieurs services étatiques, para-étatiques et/ou privés", dit-elle.

A l'occasion de cette journée, le Conseil Provincial de la Jeunesse a lancé un message de paix tout en appellant les jeunes à se désolidariser de tous les ennemis de la paix visibles et invisibles et participer à la cohésion sociale bafouée par des individus en mal de positionnement ou en quête du pouvoir qui se servent des jeunes pour déstabiliser et causer d'énormes dégâts contre leurs sœurs et frères des communautés.

La présidente du Conseil Provincial de la Jeunesse estime qu'il est temps de consolider l'amour et l'unité en province pour vaincre les antivaleurs qui ravagent la vie de la jeunesse car il est impossible de vaincre les violations des droits humains dans l'impunité et l'extrême pauvreté. 

Elle a invité les organes compétents à interpeller les auteurs et dire le droit en toute impartialité, mais aussi les autorités locales que provinciales de privilégier l'intérêt du souverain suprême en améliorant sa condition socio-économique. 

"Que cette journée soit pour toute la jeunesse un moment de réfléchir sur les voies et moyens de consolider la paix gage d'un développement durable", conclut-elle

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