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L'annonce à Joseph a plusieurs traits communs avec l'annonciation à Marie : conception virginale sous l'action de l'Esprit, un nom donné à l'enfant qui signifie sa mission et suggère sa relation au Père , en lui, "Dieu est avec nous".’(Père Xavier Bugeme sj)

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs,

Paix !

 

Je vous envoie la méditation pour ce vendredi 18/12.

 

Lecture Jr 23, 5-8

Ps 71

Évangile Mt 1, 18-24

 

Huit jours avant Noël, l'Église nous propose "les évangiles de l'enfance". Ces pages ont un caractère particulier, assez différent du reste de l'Évangile : les évangélistes n'en ont pas été les témoins directs, comme ils le seront des évènements qu'ils ont vécu avec Jésus, depuis son baptême jusqu'à son ascension.

 

C'est d'ailleurs seulement là que commence le récit de Marc. Matthieu et Luc ont recueilli les renseignements qu'ils nous donnent sur l'enfance de Jésus. Ce sont, très certainement, des confidences de Marie.

 

Avec ce "donné historique" de base, ils ont élaboré une sorte de "prologue théologique", un peu comme un musicien compose une "ouverture" où il fait entendre les thèmes essentiels qu'il veut développer ensuite.

 

Matthieu, par exemple, souligne tous les signes qui montrent que Jésus "accomplit les promesses de Dieu" : les récits de l'enfance de Jésus sont, pour lui, un trait d'union entre l'Ancien et le Nouveau Testament...

 

Jésus est bien celui qu'attendait Israël, celui qui fut promis à Abraham et David, le nouveau Moïse. Luc, de son côté, souligne que Jésus est le sauveur universel, promis aussi aux païens.

 

Pour nourrir notre prière, je vous suggère cette réflexion de la Sœur Renée (www.carmelsaintjoseph.com)

 

Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj).

 

Que savons-nous de Joseph,homme au(x) songe(s) ? 

 

Il est là, en plein débat intérieur. A l’intime, dans une situation qui le dépasse, il s’interroge sur ce qu’il doit faire pour êtreajusté au désir et au dessein de Dieu.Nous savons : Marie, sa promise, se trouve enceinte …Une question taraude cet homme qui connait le sort réservé à une femme qui serait adultère : que faire ? Sa décision est prise de la répudier en secret.

Alors, dans la nuit et dans son sommeil, en situation d’extrême passivité, vulnérabilité et réceptivité, un ange lui apparait en songe et lui parle. Comme son ancêtre Joseph, « Fils de Jacob », il peut aussi être appelé l’homme aux songes. (Gn 37, 19 et Mt 1, 20 ; Mt 2, 13 ; Mt 2, 20 ; Mt 2, 22) mais, contrairement à son ancêtre, il ne dit mot. Plus exactement, les Evangiles ne rapportent aucune parole de celui qui inscrira Jésus dans la tradition et la descendance davidique. Il entend seulement : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit (…) Tu lui donneras le nom de Jésus ». Il entend et, au réveil, il fait ce que le messager de Dieu lui a prescrit. Tout est dit de lui. Après avoir traversé la nuit, il fait foi, confiance en « celui qui donne la vie » « Voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste ». (Cf. Rm 4)

 

Joseph, homme de la nuit et du silence, donne-nous de laisser nos questions se déployer dans la prière, afin que grandisse en nous la confiance qui nous engage à accueillir et faire grandir les enfants que tu nous donnes, qu’ils soient nôtres ou non.

 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj 

 

Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

 

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