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Insalubrité à Bukavu : la société civile demande au maire d’éclairer ses administrés sur l’usage de 41.250$ payés annuellement par les associations d’assainissement.

La société civile noyau urbain condamne l’insalubrité criante le long des arteurs de Bukavu. Ceci est contenu dans sa déclaration de ce 8 Janvier 2021, relative à la gestion des immondices.

Elle souligne qu’il s’observe aujourd’hui, que des mamans balayeuses  des artères stockent  la saleté balayée le long des routes, ce qui entraine un entassement des immondices sur des artères principales. 

Pour le président du bureau urbain de la société civile, la ville de Bukavu est devenue un dépotoir et avec comme conséquence, quand il pleut, les eaux emportent cette saleté sur la chaussée, bouchent les caniveaux et  détruisent les routes.

M. Jackson Kalimba regrette de constater la violation de l’arrêté N° 401/BUR/M.BKV/0012 du 26 février 2019 portant  affectation des organisations et entreprises de  gestion des déchets dans la ville de Bukavu et qui fixe à plus de 250 dollars américains comme frais  de leurs filiations et sont à plus de 165 organisations d’évacuation de déchets. 

La société civile révèle également que l’argent manque pour la mairie d’allouer  un camion en vue d’évacuer les saletés qu’on retrouve partout sur les artères principales de la ville de Bukavu voir même dans les marchés de la ville malgré les frais d’abonnement annuels payés par ces organisations d’assainissement.

Le bureau urbain plaide aussi auprès des partenaires nationaux qu’internationaux d’intervenir dans ce domaine pour que la ville soit propre comme c’est le cas de Fond Social qui paye les gens qui balayent  les routes à Bukavu.

C’est ainsi qu’elle demande au Mairie de Bukavu de retirer toutes les associations qui ne sont pas capables d’évacuer la saleté dans la ville, mais aussi d’apporter des éclaircissements sur l’usage de tout cet argent que ces 165 associations  paient en raison de 250 dollars par association et par an, soit un  montant de 41.250 dollars américains. 

« Nous donnons au maire de Bukavu M. Meschack Bilubi un délai bref pour que toute cette saleté soit évacuée sur les artères principales avant que nous commençons les actions citoyennes », conclut Jackson Kalimba.

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