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Bukavu: Les Nganda ont-ils remplacé les latrines publiques? Le maire de la ville interpellé par la société civile

Bukavu, une ville monstre. En plus de l'absence de l'éclairage public et du délabrement très avancé des routes, Bukavu fait face à l'absence totale des latrines publiques. Une situation très inquiètante pour la société civile urbaine qui s'est dite étonner.   

Dans une correspondance adressée au maire de Bukavu, dont copie est parvenue à Libregrandlac.com, elle regrette de constater qu'avec les taxes que perçoit chaque commune, les habitants manquent des latrines  publiques.  

"Vous êtes sans ignorés que l’absence de ces dernières  favorise l’insalubrité dans la ville de Bukavu car les gens parviennent même à se débarrasser  en cas de besoin sur les artères principales de la ville voir même des tronçons envahis par des matières fécales et dégagent des audeurs nauséabondes", écrit-elle.  

Son président urbain, M. Jackson Kalimba, révèle que des visiteurs venant des territoires, voir dans des pays voisins pour exercer les activités commerciales traversent un calvaire pour trouver l’endroit où se débarrasser. Certains d’eux urinent sur des murs.   

"Une situation qui n’honore pas la personnalité et la dignité humaine. D’autres souffrent beaucoup à faire recours dans des nganda de la place. Il y a lieu de se poser la question de savoir si les nganda sont transformés en  latrines  publiques ? Il  faudrait   respecter la dignité humaine en vue de redorer l'image de la ville de Bukavu", s'indigne Jackson Kalimba.   

La société civile urbaine sollicite le maire de Bukavu à mener le plaidoyer pour la construction des latrines  publiques dans la ville de Bukavu car celles-ci peuvent aider l’Etat à maximiser des recettes, mais aussi à lutter contre l’insalubrité  qui bat-record à Bukavu.  

Toutefois, elle met un accent particulier sur ce problème d'hygiène au regard des plaintes qu'elle ne cesse de recevoir  de la part des habitants qui sont interpelés d’ici et là  par les éléments de l’ordre pour la simple raison d’avoir uriné  sur les artères principales de la ville alors qu’il n’ y a pas de mesures d’accompagnement pour contourner cette mauvaise pratique.

 

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