Image Post

Lualaba: CSDH exige l'arrêt immédiat des activités de la société minière accusée d’avoir déguerpie les habitants de Mukumbi 5ans après

Cette demande est formulée dans un communiqué officiel rendu public mardi 23mars  à Kinshasa. C’est en faisant suite au mémorandum adressé aux autorités du pays par la Coalition pour la Sauvegarde des Droits Humains. Au cours d’un point de presse tenu samedi 13 mars dernier, lequel portait sur le plaidoyer en faveur de la communauté de Mukumbi déguerpie  de son village depuis cinq ans en faveur d’une société minière.

 Cette structure, estime que la décision de fermeture des activités de cette société devra être maintenue jusqu'au dénouement du litige qui I ‘oppose à la communauté de Mukumbi qu'elle devra indemniser et relocaliser. Cela conformément à la loi et réparer les préjudices issus des actes qui lui sont imputables dont la destruction des structures sanitaires, écoles, églises, marchés,…

 Pour le coordinateur national de cette ONGDH qui a signé ce communiqué, en agissant ainsi, l'Etat congolais qui se veut désormais un Etat de droit, remettra le sourire à des milliers des victimes de ladite société, particulièrement en province du Lualaba, et généralement dans tout l'ancien Katanga dont Lubumbashi en toile de fond. Il aura aussi découragé plusieurs abus, dont la corruption et autres antivaleurs analogues que certaines sociétés utilisent pour taire toute initiative allant dans l'intérêt du peuple.

 La constitution de la République, en ses articles 56 à 59 stipule que : « tout acte , accord, arrangement ou autre fait ayant pour conséquence de priver la nation, les personnes physiques ou morales de tout ou partie de leurs propres moyens d'existence tirés de leurs ressources ou de leurs richesses naturelles, sans préjudices des dispositions internationales sur les crimes économiques, est érigé en infraction de pillage punie par la loi,...s'ils sont le fait d'une personne investie d'autorité publique, sont punis comme infraction de haute trahison...les congolais ont le droit de jouir des richesses nationales que l'Etat a le devoir de redistribuer équitablement et garantir le droit au développement..., » lit-on dans ce communiqué.

laissez votre commentaire