RDC : Identifié auteur de l'intox sur les réseaux sociaux, le patron de l'IGF Jules Alingete juge et partie
Le super flic financier serait-il à la base de la diabolisation de certains responsables de l'État ? On est tenté de le croire.
Depuis un temps, on remarque son numéro de téléphone privé (+243810161400), inonder les réseaux sociaux, principalement les groupes whatsapp avec des messages d'intox, prenant à partie quelques personnalités du pays.
Depuis qu'il a été mis en cause, Alingete s'agite. Il monte des scénarios pour charger les autres. Et selon des indiscrétions au cabinet de Bandubola, le principal contrôleur continue de travailler à distance comme Dircaba. Et à ce titre, c’est lui qui préside les réunions avec les pétroliers. Très clair, il a piloté l'ensemble du processus qui a éclaboussé la ministre de l'Économie nationale.
Pas besoin de le dire. Alingete est malin. Il joue toujours à la diversion en chargeant les innocents. Pourtant, lui sait se victimiser. Rompu dans l'art d'anticipation, il était prévisible qu’il brandisse l’argument d’une pseudo diabolisation de sa personne. Voici que dans l'affaire 12 millions, il n’a aucun échappatoire : son implication dans le montage du dossier est patente.
Malgré le pot aux roses, il tente d'embarquer l'opinion à la défense de sa cause. Avec le message posté dans le groupe whatsapp "LIBRE DEBAT" et relayé dans une dizaine d'autres réseaux whatsapp par certains de ses collaborateurs, c’est donc lui Alingete qui va beaucoup perdre de sa crédibilité. Une fois sa culpabilité établie, son discours perdra automatiquement de crédibilité. Après les enquêtes du journal EcoNews qui le mettent en cause et expliquent comment il a participé au montage financier et aux pourparlers avec la dette que la Présidence et le ministère de l'Economie ont contractée auprès de Raw Bank, l'Inspecteur général des services a tout intérêt à s'expliquer plutôt qu'à verser dans des actions frisant la cybercriminalité. À son niveau, il ne peut pas être le relai des infox destinées à salir gratuitement un ministre de la République, en l'occurrence celui des Finances, s'il ne connait pas lui-même les vraies motivations de ces fake news. Le tweet relayé et son contenu en disent long sur l'implication du patron de l'IGF dans cette campagne d'intoxication et la panique qui l'a gagné.
Zoom sur le dernier message d'intox signé IGF
Encore un chiffon qui sillonne dans les réseaux sociaux faisant état d’une imaginaire conférence de presse contre Jules Alingete, l’Inspecteur général de Finances.
Selon les auteurs de cette machine, le quatuor Ramazani, Makila,Yalaghuli et Nzekuye serait à la manœuvre. Quand on vérifie, il s’agit d’un gros mensonge. Aucune conférence de presse n’est projetée. Pourquoi alors impliquer le ministre des Finances ?
Nulle part d’ailleurs, les quatre précités ne se sont réunis pour pour chercher à discréditer l’IGF dans le dossier 12 millions de dollars. Pourtant, les colporteurs de fake news affirment que le ministre des Finances aurait mis à leur disposition la lettre de l’ancien Dircab intérimaire Kolongele Eberande du 22 janvier 2021, le courrier du gouverneur de la Banque centrale du Congo demandant de donner la caution à Rawbank pour payer les 80 millions de dollars des pétroliers et la correspondance de la ministre Acacia Bandubola sollicitant le paiement de la créance des sociétés pétrolières. Ce qui est faux et archifaux.
Aucune invitation n’a été ni envoyée, ni reçue par les médias. La campagne menée présentement vise à salir le ministre des Finances et le présenter faussement comme la source des documents en circulation dénonçant la rétro-commission de 12 millions de dollars.
Certes, l’agitation gagne du terrain partout. Les dénonciateurs sont des mouvements citoyens et certains médias. Nulle part, Sele Yalaghuli a fourré son nez dans le dossier.
Un analyste lucide affirme que les lettres mises à la disposition de la presse, des mouvements citoyens et des députés nationaux, sont parties du cabinet même du ministère de l’Economie. Une telle bassesse indigne.
Des esprits lucides s’interrogent si effectivement les destinataires des lettres voulaient «régler des comptes», pourquoi avoir attendu si longtemps pour agir au lieu de le faire aussitôt avoir reçu ces courriers?
Méticuleux, rigoureux, le ministre des Finances reste droit dans ses bottes. L’homme est connu pour ses positions tranchées. La question que tout le monde se pose, est celle de savoir pourquoi avoir laissé courir un dossier pour y revenir après.
Sele Yalaghuli, l’échec d’un complot
Depuis qu’il expédie les affaires courantes, le ministre des Finances ne participe presque plus aux réunions, sauf les rencontres internationales et par vision visioconférence.
En plus, les comptes de gestion sont régulièrement contrôlés par le Parlement et de la Cour des comptes. Ils ont tout fait pour l’humilier mais ils n’ont jamais réussi leur mission. Yalaghuli est un blanc comme neige. Jamais, il ne s’est jamais compromis.