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UVIRA: 2ème Journée de congé médical non certifié du personnel national de la MONUSCO ce mercredi 15 Mai 2019.

Après deux journées de SIT IN organisées la semaine dernière partout à travers le pays dans les quartiers généraux de la MONUSCO, le personnel national de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo est à sa deuxième journée de congé médical non certifié conformément au règlement du personnel de l'ONU.

Ce congé a commencé mardi et se déroule partout dans les QG de la MONUSCO à travers le pays.

Ce personnel national congolais exprime ainsi son indignation en rapport avec leur revendication contenue dans la pétition adressée au secrétaire général des nations unies depuis le 24 avril dernier.

Jusqu'à ce jour, la réponse de l'autorité onusienne se fait toujours attendre pendant que le processus budgétaire continue à violer la résolution 2463.

D'après le président du staff national de la MONUSCO, Eric-Blanchard JIBIKILA, cette résolution 2463 n'exige aucune abolition de 564 postes.

 Elle a plutôt décidé du maintien des effectifs actuels jusqu'à la présentation de la nouvelle revue stratégie de la mission en concertation avec les nouvelles autorités du pays en Octobre 2019 prochain.

L'issue de cette rencontre permettra au conseil de sécurité de décider du format à donner à la MONUSCO, précise la même source.

Le personnel national congolais estime que pour répondre à la réduction des postes, la MONUSCO aurait dû favoriser  la nationalisation des postes en libérant les postes internationaux budgétaires.

À Uvira, à Baraka dans le territoire de Fizi, à Sange dans la plaine de la Ruzizi, à Kamaniola dans le territoire de Walungu ainsi qu'à Minembwe dans les hauts plateaux, dans le sud de la province du Sud Kivu, les quartiers généraux de la MONUSCO ainsi que les bases opérationnelles des casques bleus ont ressemblé à des fantômes, aucune activité n'était visible.

Tout a tourné au ralenti. Le personnel national congolais de la MONUSCO insiste, persiste et signe.

À défaut de répondre à leur revendication, il demande le paiement des indemnités comme en 2014 et 2017.

Car, souligne-t-il, "les congolais affectés cette année par cette réduction des effectifs ne le sont pas moins que ceux dont les contrats avaient été suspendus en 2014 et en 2017 dans des conditions similaires."

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