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État de siège au Nord-Kivu : Hon. Simon Kazungu préconise d'écarter les officiers militaires sous-sanctions de la communauté internationale

Réagissant à l'annonce du chef de l'État congolais Félix Tshisekedi qui a, au cours du tout premier conseil des ministres du gouvernement de l'Union sacrée de la nation, décrété un État de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, le député provincial honoraire Simon Kazungu s'est dit favorable vue la recrudescence des massacres des civils dans la région de Béni au Nord-Kivu et  en territoires de Mambasa et Irumu en Ituri

Il s'est exprimé  le Samedi 1er Mai, au cours d'un culte œcuménique organisé par différentes confessions religieuses à Goma sur le retour de la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.

L'ancien député de la DCF/N au Nord-Kivu soutien la décision prise par le chef de l'État congolais et président en exercice de l'Union africaine, qui se bat pour la pacification des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri.

"Le chef de l'État a pris  une mesure et il n'y a pas à discuter, mais si on le savait avant on pouvait ne pas être d'accord avec lui puisque nous avons connu des situations plus graves en province du Nord-Kivu. Par exemple, le M23 qui avait occupé la ville de Goma et le territoire de Rutshuru. La situation très grave du CNDP, mais on n'avait pas proclamé l'État d'urgence. Nous nous posons la question de savoir pourquoi le chef de l'État a voulu qu’à ce moment on parle d'un état de siège? Puisque l'État de siège est une situation exceptionnelle pendant laquelle des choses vont changer au niveau de l'administration de la province", s'interroge-t-il

Pour cet ancien député provincial, il est aussi important de savoir le profil de la personne qui va prendre le bâton de commandement de la province du Nord-Kivu.

Tout en sachant qu'il s'agira d'un militaire, Simon Kazungu évoque la question des officiers sous sanctions de la communauté internationale et accusés d'avoir commandité des massacres des civils en République Démocratique du Congo.

Il estime que la République Démocratique du Congo a des sérieux problèmes avec certains pays de la communauté internationale, de suite des certains officiers accusés de  certaines atrocités et certains de ces Etats ne coopèrent pas avec l'armée Congolaise. 

Cet acteur politique, croit que le chef de l'État par sa sagesse ne nommera pas ces officiers militaires accusés depuis un moment par d'autres pays, pour avoir participé aux massacres.

 

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