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Eruption de Nyiragongo : les déplacés de Sake exposés au covid-19

812 personnes passent la nuit dans un Hangar de 25 mètres sur 30 à Sake. Des hommes, des femmes et des enfants entaches les uns sur les autres passent nuit dans un endroit humide et à même le sol. Le constat fait par libre grand lac est amère.

 Nous avons rencontré des personnes qui sont en extrême besoin d’une aide humanitaire. Les déplacés que nous avons rencontrés dans ce site vivent un calvaire indescriptible. Ils sont exposés aux maladies des mains sales et à la covid-19. Deux cas de choléra ont été enregistrés dans ce Hangar.

 Les tôles suintent et la nuit s’il plait, les déplacés sont obligé de rester debout jusqu’ à ce qu’il cesse. Mais pendant ce temps, les baluchons et les lieux où ils dorment sont mouillés. Ça ne suffit pas, le responsable du Hangar leur a donné 4 jours pour dégager de son patrimoine.  

 Bale shemati Sébastien vit dans ce site de déplacés venus de Goma, il a une femme et 6 enfants.

 « Je suis le responsable de ce site, il y a 203 ménages soit 812 personnes dont 287 femmes, 423 enfants  102 hommes dans ce Hangar. Pendant la nuit, nous passons la nuit entachés les uns sur les autres. Nous craignons beaucoup plus le covid-19. Pour ce qui concerne la nourriture, nous avons reçu chacun 2 gobelet de la farine, 2 corbeilles de l’huile, 1 kg de Haricot après 7 jours ici sans assistance. Pour la famille comme la mienne qui compte 8 personnes, on ne sait même pas comment se partager ce repas et pour combien de temps », explique Bale shemati Sébastien, habitant de Majengo et responsable du site.

 Jeudi 03 juin le gouverneur du Nord-Kivu a envoyé une équipe à Sake pour évaluer la possibilité de procéder au retour progressif des habitants de Goma. Ce vendredi 4 juin, un rapport de l’Observatoire Volcanologique de Goma a prouvé que le danger baisse son intensité dans la ville de Goma. La ville enregistre une basse sensible de tremblement de terre et le magma en dessous de la ville évolue positivement.       

 

 

 

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