Image Post

Souplesse de la branche à son fardeau de fruits, consentement joyeux au poids qui la fait vivre : ton arbre, libre et seul, ne serait que bois mort

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Je vous envoie la méditation pour ce jeudi de la 15ème semaine TO Impaire B. 

Lecture Ex 3, 13-20 Ps 104 Évangile Mt 11, 28-30  C'est la suite du texte d'hier.

Jésus continue à penser à ceux qui sont les premiers dans son cœur et dans sa préoccupation : les petits, les pauvres, ceux qui souffrent, ceux qui ont faim, ceux qui sont malades ou mal-heureux... tous ceux qui ont un fardeau trop lourd à porter.  

Il leur promet de leur procurer le repos, de les soulager, de les aider à déposer leurs fardeaux trop lourds.

C'est l'image du pauvre homme qui porte une charge fatigante, et qui s'arrête un instant en posant près de lui ce qu'il porte, avant de le reprendre pour repartir.

C'est l'image de la pauvre femme qui est allée chercher un lourd fagot de bois dans la forêt ou la brousse et qui, n'en pouvant plus, se repose un moment avant de repartir. 

Voilà ce que Jésus veut faire pour nous : nous reposer, nous donner du réconfort, nous rendre plus légers et plus libres, nous donner joie.  Pour nourrir notre prière, je vous propose cette réflexion du Père Jacques PHILIPPE (www.evangeli.net). 

Bonne méditation à toutes et à tous.(Père Xavier Bugeme sj)  «Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger» 

Aujourd'hui, Jésus nous conduit au repos en Dieu. Dieu est certainement un Père exigeant, parce qu’Il nous aime et nous invite à tout lui donner, mais ce n’est pas un bourreau.

Quand Il exige quelque chose de nous, c’est pour nous faire grandir dans son amour. L’unique commandement est d’aimer.

On peut souffrir par amour, mais l’on peut aussi se réjouir et se reposer par amour…  La docilité à Dieu libère et agrandit le cœur. C’est pourquoi Jésus, qui nous invite à renoncer à nous-mêmes pour prendre notre croix et le suivre, nous dit: «Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger» (Mt 11,30).

Même si, parfois, il nous coûte d’obéir à la volonté de Dieu, l’accomplir avec amour finit par nous remplir de joie: «Fais que je suive la trace de tes commandements, car en eux je me complais» (Sal 119,35). 

J’aimerais raconter quelque chose.

Parfois, après une journée plutôt épuisante, quand je vais me coucher, je perçois une légère sensation intérieure qui me dit: —Pourquoi n’entres-tu pas un moment dans la chapelle pour me tenir compagnie? Après quelques instants de surprise et de résistance, je finis par accepter et passer quelques moments avec Jésus.

Après, je vais dormir en paix et très content, et le jour suivant je ne me réveille pas plus fatigué que de coutume. 

Mais d’autres fois, c’est le contraire qui m’arrive. Devant un problème grave qui me préoccupe, je me dis: —Cette nuit, je prierai une heure dans la chapelle pour obtenir la solution. Et lorsque je me dirige vers cette chapelle, une voix me dit au fond du cœur: —Sais-tu? Tu me ferais bien plus plaisir si tu allais te coucher immédiatement et me faisais confiance; je m’occupe de ton problème.

Et, me rappelant de mon heureuse condition de "serviteur inutile", je vais dormir en paix, abandonnant tout entre les mains du Seigneur…  Tout cela pour dire que la volonté de Dieu se trouve là où existe le plus grand amour, mais pas forcément la plus grande souffrance… Il y a plus d’amour à se reposer grâce à la confiance, qu’à s’angoisser à cause de l’inquiétude! 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj  Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

laissez votre commentaire