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P-DDRC-S : Tommy Tambwe reçoit le soutien des jeunes leaders du Sud-Kivu

Les jeunes leaders soutiennent le coordonnateur P-DDRC-S, M. Tommy Tambwe et s'insurgent contre la déclaration des certaines organisations de la province du Sud-Kivu.
 
Soutien exprimé lors d'une réunion d'évaluation des enjeux sécuritaires à l'Est de la République Démocratique du Congo, tenue à Bukavu ce mardi 24 août 2012.
 
Ces jeunes membres des associations et mouvements citoyens ont fustigé l'attitude de certaines organisations de la société civile au regard de leur dernière déclaration tendant à remettre en cause la nomination, par le chef de l'Etat, de M. Tommy TAMBWE au poste de coordonnateur du P-DDRC-S.
 
"En dépit des allégations sans fondement dans leur déclaration, le coordinateur n'a aucun litige judiciaire et son casier judiciaire en demeure une preuve", dit M. Augustin Ntayitunda, membre du mouvement citoyen Collectif des Citoyens indignés.
 
Ces jeunes rappellent que ces organisations sont inscrites dans la logique de paix à l'Est il y a 20 ans avec de gros financements et collaborent localement avec une mosaïque d'ONGs locales mais à jamais leurs objectifs n'ont été atteints à 20% car leur approche est désuète.
 
De son côté, M. Sher Shabani, de l'Action de la Jeunesse pour la Cohabitation Pacifique(AJCOP) fait savoir qu'aucune organisation ne peut s'arroger les missions régaliennes de l'Etat, dont la sécurité.
 
"C'est pourquoi plusieurs en ont fait du business et un simple moyen de survie! Ce nouveau programme est un assaut soutenable puisque l'État seul veut reprendre les choses en mains avec l'appui des partenaires humanitaires pour tenter de ramener la paix dans ces coins du pays", renchérit-il.
 
Par ailleurs, ces jeunes leaders regrettent qu'en dépit de la présence de ces ONGs, le nombre des groupes armés a doublé alors que plusieurs dialogues de paix furent organisés. Pour eux, ces organisations doivent reconnaître leurs limites et leurs agitations n'ont aucun fondement, sauf si elles se sentent menacé par l'État qui veut couper le cordon de leur survie, 20 ans après leur aventure sans issue.
 
Pendant ce temps, ils font savoir que certains rapports des experts pointent certaines de ces organisations qui auraient des tireurs des ficelles, dont certains membres des communautés déguisés en ONG, aux côtés d'autres camouflés en opérateurs économiques impliqués dans l'économie de sang, qui ne veulent qu'un jour l'autorité de l'État soit rétablie dans ces zones d'insécurité.
 
"On ne peut pas évaluer quelconque citoyen avant même sa prise des fonctions et une période bien définie d'évaluation des résultats ! Sans cela, toute contestation ne sera qu'un moyen de frustration face aux intérêts d'une attente ratée à un poste supposé juteux sous l'appétit prédateur ! Rien et donc rien n'explique les raison d'une telle déclaration tendant à humilier le Chef de l'État en face du monde et de la nation", soutiennent ces jeunes leaders.
 
Selon eux, la déclaration de ces organisations n'avait aucune motivation sauf la haine des uns envers les autres et toute autre tentative d'entrave au processus de rétablissement de paix par quelconque organisation sera considérée comme une provocation à la jeunesse car étant plus victime de l'activisme des groupes armés à l'Est et les auteurs de telle tentative se verront mis à nu.
 
 
 

Commentaires (Total : 1)

M
MUKUBWA Jean-Claude 24/08/2021 19:53:25

Qu'ils cessent de vouloir mettre le bâton dans les roues au P DDRCS initîé par l'État. Car rien ne peut être fait par des simples individus en matière de paix là où les armes sont utilisées

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