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Ituri : la question sur les groupes armés étrangers, est de la souveraineté nationale (député national Jackson Ausse au Président Félix)

Le député national Jackson Ausse s'est montré très choqué devant la presse locale de Bunia en Province de l'Ituri de suite de la recrudescence de l'insécurité caractérisés par les groupes armés étrangers qui insécurisent cette province.

 Au député national de poursuivre : Monsieur le Président, ici c'est une question de la souveraineté nationale et c'est une menace envers l'intégralité national. À partir du moment où nous avons des groupes armés étrangers qui occupent nos différentes entités dans notre pays. Ça met en cause notre souveraineté. Cela doit vous interpeller également. Ces groupes armés ne viennent pas ici au nom de leurs pays raison pour laquelle, je ne vous demande même pas d'aller faire la diplomatie ou encore parler avec les chefs d'état de ces pays, par conséquent il faut que notre armée puise monter en puissance supérieure. C'est vous le commandant suprême des forces armées de la République Démocratique du Congo FARDC.

 Cet élu attribue également cette situation d'infiltration des groupes armés sur le sol congolais par manque des sécurités sérieuses des frontières Congolaise.

 A l'honorable de poursuivre : Nous avons des pays les plus vastes que le nôtre mais sécurisent quand-même leurs frontières. C'est pourquoi j recommande au ministre de l'intérieur avec tous les services de sécurité pour mettre des accents particuliers en Ituri, Nord-Kivu, Haut-Uele et Bas-Uele qui posent surtout problèmes. Paracerque les armes circulent par les frontières. En RDC, il n’y a pas une usine où on fabrique des armes mois encore des tenues militaires. Donc, le ministre de l'intérieur est devant ses responsabilités de renforcer les mécanismes pour bien sécuriser nos frontières a-t-il insisté.

 D'après son statistique, plus de 250 personnes sont déjà tuées par ces groupes armés étrangers notamment dans la chefferie de Bahema boga, Banyali Thabi ainsi que Walese Vonkutu.

 

L'attaque la plus sanglante est celle du 31 mai dernier où plus de 50 personnes ont été tuées par les terroristes des ADF et leurs alliés dans la chefferie de Bahema Boga.

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