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Taxe RAM : OBAPG-RDC note une complicité de l'assemblée nationale et le gouvernement contre le peuple congolais

Dans sa déclaration par rapport à la taxe du Registre des Appareils Mobiles "RAM" en sigle, le mouvement citoyen, Observatoire d'Actions Parlementaires et Gouvernementale "OBAPG/RDC" constate l'insouciance des autorités congolaises et particulièrement celle du ministre de PTNTIC, dans cette affaire devenue un véritable casse-tête pour la population congolaise.

Amos Bisimwa, un des militants, regrette que l'Etat ne parvient pas à faire comprendre la nécessité, l'utilité, les modalités de perception, de paiement, de réclamation de cette taxe, ainsi que les dispositions légales ou réglementaires relatives à cette dernière.

OBAPG/RDC s'interroge sur l'importance de l'enregistrement des téléphones mobiles dans un état où le nombre de la population n'est pas connu, pourquoi une telle taxe pendant que la population croupie dans la misère ? le prélèvement brutale et sans pitié des unités, le taux réel de cette taxe, l'échéance de paiement, la transformation de l'enregistrement des téléphones mobiles en enregistrement des sims cartes et dans quel compte public sont versés les millions de dollars que cette taxe génère journalièrement qui le gère, et quel est son impact positif sur le vécu du peuple congolais ?

Ce mouvement citoyen s'indigne que ces préoccupations n'aient pas trouvé des réponses malgré les questions orales avec débat de certains députés nationaux qui, jusqu'à ce jour sont bloquées par le bureau de l'assemblée nationale.

"Nous osons croire qu'il y a complicité négative entre le bureau de l'assemblée nationale et le gouvernement en place et cela, contre le peuple", déclare-t-il.

Il s'insurge contre le bureau de l'assemblée nationale et le demande d'exercer un contrôle détaillé sur la gestion des millions de dollars soustraits "frauduleusement" et sans consentement et contrepartie. Pour OBAPG/RDC, la taxe RAM constitue une véritable menace, un crime économique à l'endroit du peuple congolais ou alors une escroquerie d'Etat car n'étant pas reprise dans l'ordonnance loi du 18 mars 2018 fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances relevant du pouvoir central.

Le mouvement citoyen OBAPG recommande à l'Inspection Général des Finances "IGF" de se saisir de cette question et éclairer l'opinion, mais aussi à la population congolaise de signer les pétitions déjà initiées par certaines structures citoyennes contre cette escroquerie "institutionnalisée"  et à tous les mouvements citoyens de rester  aux aguets quant au calendrier des actions citoyennes qui sera rendu public en guise de mobiliser le peuple pour barrer la route aux bénéficiaires de cette taxe.

 

 

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