Uvira : Deuxième jour sans activités pour dénoncer l'installation d'un chef de groupement de Bijombo
Depuis jeudi 09 septembre, les activités tournent au ralenti à Uvira en province du Sud-Kivu. Boutiques, magasins n'ont pas ouvert les portes. Des barrières sont toujours érigées sur les artères principales de cette ville côtière.
Au deuxième jour ce vendredi, les Bavira n'ont pas décoléré. Le mécontentement des jeunes de cette communauté est dû à une intronisation de M. Furaha Sebasonera de la communauté Banyamulenge comme chef de groupement de Bijombo dans les Hauts-Plateaux d’Uvira. Pour eux, cette intronisation dans l'espace Vira est une insulte contre l'autorité coutumière.
En plus de la non effectivité des activités commerciales, aucun engin roulant a quitté la ville d'Uvira pour Bukavu ou Bujumbura. Le trafic reste bloquer au détriment des passagers qui attendent à différentes agences de transport.
L'appel au calme du gouverneur de province et ses assurances de n'avoir jamais signé un arrêté portant nomination ou intronisation du chef de groupement de Bijombo n'ont pas convaincu. Sur place, la seule voix a écouter, est seule du Mwami Lenghe III.
Les manifestations de Jeudi 9 septembre ont conduit à plusieurs actes de vandalisme.
L’Eglise de la 37ème CADC a été saccagée par des manifestants en colère. La police a dressé un bilan de trois policiers blessés par des projectiles lancées par les manifestants.
La Police est intervenue pour disperser les manifestants en colère et limiter les dégâts.
