Goma: l'église catholique sommée de rembourser un diamant de plus 2 000 000 $,

L'église catholique a perdu sa crédibilité depuis plusieurs semaines après un présumé détournement d'un diamant à une société minière. Il s'agit de la coopérative minière "Buuma" (COMIBU) qui, depuis plusieurs semaines tacle l'église romaine à travers le diocèse de Goma au Nord-Kivu dans l'est de la République Démocratique du Congo. 

La coopérative invite l'église catholique à le remettre dans ses droits après un bon moment sans payement de sa pierre précieuse d’une valeur de 2. 7 millions de dollars américains que l'église universelle avait sollicités depuis 2017.

Possédant une personnalité juridique et œuvrant dans la province du Nord-Kivu (RDC), la coopérative minière Buuma qualifie de manque de volonté et d'insouciance pour un non acquittement de sa dette. Dans une déclaration rendue publique ce week-end à Goma, la COMEBU promet de nouvelles stratégies au sein de la justice afin de trouver gain de cause. En outre , elle dénonce des multiples corruptions de l'église catholique pour faire taire le dossier ; toutefois , elle souhaite aller jusqu'au bout pour améliorer les conditions de travail de ses membres et agents.

Dans le même document, la coopérative minière Buuma dit ne pas souhaiter éclabousser la réputation de l'église romaine et indique tout de même avoir perdu sa confiance à certains de ses cadres qui n'ont pas honoré aux différents contrats. Par ailleurs, la société minière va saisir toutes les institutions de la RDC sur le mobile du dossier et annonce des actions des grandes envergures si l'église catholique ne revient pas à la raison.

Selon plusieurs sources proches du diocèse de Goma, l'église catholique dit avoir maîtrisé le dossier et jugé non fondé le montant avancé par la coopérative. La pierre qui fait la toile aurait été utilisée pour faciliter l'église catholique, la fabrication des objets liturgiques sur instruction de la hiérarchie ecclésiastique de Goma.

Pour la justice congolaise à travers son tribunal de paix de Goma, le dossier opposant la COMIBU et l'église catholique avait été jugé irrecevable (à la page 17 du jugement y relatif).