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Les Forces-vives projettent une campagne de désobéissance fiscale en cas de non reprise des cours le 1 novembre

Les Forces Vives de la société civile du Sud-Kivu ainsi que les associations des parents d'élèves ont inondé les rues de Bukavu ce mardi 26 octobre pour exiger la prise en charge totale des enseignants par le gouvernement congolais.

A travers une correspondance adressée au président de la République, les sociétés civiles du Sud-Kivu, les mouvements citoyens, les défenseurs des droits humains demandent au président de la République Démocratique du Congo de trouver des solutions idoines aux revendications des enseignants.

Devant le gouverneur Théo Ngwabije, le président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, M. Adrien Zawadi, a clamé haut et fort que la gratuité en province et dans le pays en général ne fait qu'un slogan depuis l'accession au pouvoir par le président Félix Tshisekedi.

''Nous voulons voir les enfants à l'école et non dans la rue ou dans des boîtes de nuit. En cas de non reprise de cours le lundi 1 novembre, nous  projetons  une désobéissance fiscale sur toute la province du Sud-Kivu", peut-on lire le mémorandum.

Pour sa part, le président national de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, M. Jean Chrysostome Kijana, le président doit éviter de trop voyager afin de s'occuper de la gestion de son pays.

"Le RAM nous fait souffrir et n'est même pas légale, nous voulons voir la suppression immédiate de cette taxe, car le pays est en train de voler son propre citoyen'', renchérit-il.

Les enseignants regroupés dans leurs synergies SYNECAT, SYNEP et SYECO ont remercié les parents pour cette démarche.

"C'est maintenant ou jamais, on ne libère pas un peuple mais le peuple se libère'' Martel Baraka Ntahuma, enseignant à l'Institut de Bukavu.

Cette marche est partie de la place Munzihirwa à Nyawera jusqu'au gouvernorat de province à Nyamoma en commune d'ibanda où deux mémorandums ont été lus et déposés entre les mains de l'autorité provinciale.

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