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Afrique : Victimes des violences de tout genre, les défenseurs des droits fonciers plaident pour leur protection

Dans le but de présenter à la presse ce que font les défenseurs des droits fonciers, leurs difficultés et des pistes e solution ls font dans l’exercice de leur métier les défenseurs des droits fonciers ont fait les points jeudi 11 novembre à Goma.

 Réunis à Goma du 9 au 10 novembre, les défenseurs du Sénégal, du Cameroun et de la RDC ont reconnu que la problématique de la protection des défenseurs s'impose pour qu'il réalise son travail. Me Faustin Mutsukunde responsable de Aide et Actions pour la paix a dénoncé l'assassinat en 2019 de 21 éco-gardes au Parque National des Virunga ce qui reste selon lui une grave violation des droits des défenseurs. Le sénégalais Mamadou Mbalo soutien que l'état a l'obligation de procurer la protection à tout acteur défendant une cause noble. A lui de soutenir que toute décision sur le foncier doit consulter les communautés afin d'être efficace.

 « Dans les actions qu’ils mènent, ils sont souvent en contradiction avec les porteurs des projets fonciers. Il y a des investisseurs qui sont porteurs des projets qui nécessite la terre des communautés locales. Dans ce processus, on a consté que l’Etat attribuent des terres sans que ces communautés ne soient préalablement consultées. Le fait que ces défenseurs de droits fonciers défendent la communauté, ils deviennent la cible des investisseurs et certains acteurs au sein de l’Etat et couches sociales qui ont bénéficié de ces attributions de terre », note Faustin Mutsukunde responsable de Aide et Actions pour la paix.

 Pour ce défenseur des droits fonciers, le rôle majeur qu’ils jouent en société est une conséquence de ce qu’ils vivent comme menaces.

« Par la simple raison que nous prenions la défense des terres des communautés, que nous mobilisons la communauté, le fait que nous accompagnons les communautés pour qu’elle recouvre leurs droits fonciers ce travail nous met à la mauvaise position, voilà pourquoi nous sommes victimes de plusieurs actes de violence », dit-il.  

Les défenseurs des droits fonciers dénoncent plusieurs cas d’assassinat pour les années 2020       et 2021. 21 Échardes ont été tués par des groupes armés dans l'exercice de leur métier en protégeant l’environnement en 2020 et 112 personnes tuées dans le même pays pour l'année 2019.

Commentaires (Total : 1)

J
Jean Ishara 11/11/2021 15:55:03

Il est important, voire urgent de mettre en place un mécanisme national qui protège les défenseurs des droits fonciers et de l'environnement. Félicitations au DDF d'Afrique qui ont compris que la coordination de leurs activités renforce leurs actions.

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