Sud-Kivu : "L'intérim du gouvernement provincial revient au ministère de l'intérieur", UDPS 

La fédération de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social "UDPS/Bukavu", invite les autorités provinciales au respect de l'instruction du vice-premier ministre et ministre de l'intérieur demandant au gouverneur, le vice-gouverneur, le président et le vice-président de l'assemblée provinciale de se rendre à Kinshasa pour raison de consultation sur la situation sécuritaire en province du Sud-Kivu et de suspendre toute action tendant à aggraver la situation jusqu'au retour des autorités.  

Dans sa déclaration rendue publique ce lundi 6 décembre 2021, cette formation politique a soutenu que l'intérim à la tête de la province du Sud-Kivu doit être assumée par le ministre provincial de l'intérieur, selon l'esprit de la correspondance du gouverneur Théo Ngwabidje.  

L'UDPS/Bukavu veut que toutes les autorités concernées par cette instruction puissent l'exécuter sans délai car, selon elle, il en va de leur attitude républicaine vis-à-vis des institutions de la République, mais également que les politiciens véreux en mal de positionnement cessent de jouer au pyromane. 

  "Que ceux qui pensent être capable de dicter leur loi à notre population pour leurs intérêts égoïstes se désillusionnent. Il faut savoir lire les signes de temps. Rien ne va arrêter la marche du changement dans notre province", lit-on dans la déclaration. 

 Cette formation a déclaré son soutien aux services de sécurité et de l'ordre pour la paix garantie sur toute l'étendue de la province du Sud-Kivu et réitère son attachement au président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, pour sa détermination à restaurer la paix et la sécurité sur toute l'étendue du Sud-Kivu afin de procéder à son développement.  

Pour rappel, en date du 3 novembre 2021, l'assemblée provinciale a déchu le gouvernement provincial à travers le vote de la motion de censure contre le gouvernement Ngwabidje II.

Peu avant, le vice-premier ministre et ministre de l'intérieur avait invité le gouverneur, le vice-gouverneur, le président et le vice-président à Kinshasa et suspendre toute autre initiative.

Malgré cela, les députés provinciaux ont voté la motion de censure contre le gouvernement provincial.