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Goma : limiter les violences à l'endroit de la femme, voici une astuce non encore expérimentée

Plusieurs personnes ont réfléchi mercredi 23 mars, sur des solutions à envisager pour contrer les violences sexuelles et celles basées sur le genre. La femme vivant dans la partie Est de République Démocratique du Congo et en singulier celle de la province du Nord-Kivu fait quotidiennement face aux violences.

 Dans un atelier d’un jour, des autorités locales, des policiers, des hommes des médias et plusieurs autres couches de la population ont réfléchi sur cette matière sensible.  

C'est sur initiative de l'organisation non gouvernementale RGL/HAFENIS (Renaître Grands lacs/Handicapés femmes et enfants en initiative de survie, ndlr), que cet atelier a été entretenu, et cela, dans le cadre de son projet « appui et accompagnement psycho-social et plaidoyer pour les femmes survivantes des violences sexuelles et basées sur le genre ».  Qu’elle entretient à son sein, nous a fait savoir Adolphine Katungu Bayanza, cheffe de projet.

Adolphine Katungu a tout de même laissé entendre qu'outre inciter les parties prenantes à réfléchir sur les solutions appropriées pour contrer les violences sexuelles faites à la femme, la séance se voulait interpellatrice.

D'abord montrer à la communauté dans son ensemble, « l'ampleur des violences sexuelles et basées sur le genre » dans notre région, ensuite, inciter les autorités compétentes et sécuritaires, à prendre leurs responsabilités en main. Non seulement pour punir les auteurs des violences par la stricte application des lois réprimandant les violences, telles que déjà ratifiées, mais seulement amener tout le monde chacun à partir de sa famille, à aider la femme à se faire valoir, en ne lui laissant pas tous les travaux notamment.

A elle d'ajouter que la RDC a ratifiées plusieurs résolutions, mais qui dans la pratique, semblent souffrir d’application ; chose qui conduit à ce que la province du Nord-Kivu puisse enregistrer une montée de cas de violences faites à la femme.

"C'est ici l'opportunité pour nous, d'inviter les autorités congolaises à prendre leurs responsabilités et de respecter les résolutions ratifiées pour protéger la femme congolaise, et punir les auteurs des violences dont la femme est victime, au sein de la communauté... Nous espérons que si les lois sont respectées nous allons avoir une société avec zéro cas de violence."... A-t-elle renchéri.

Le rôle primordial des médias, a-t-elle poursuivi, c’est « vulgariser ces différentes lois auprès de la population, pourque chaque personne en ce qui la concerne, apporte sa part de contribution dans la lutte contre les violences faites à la femme ».

De l'autre côté des intervenants, Monsieur Christophe MUTAKA du groupe Martin Luther Kong et l'un des orateurs du jour, a ventée l’approche « masculinité positive » qui doit être promue et appliquée par tous et de surcroît les hommes. Tel, se convainc-t-il, est un des « éléments de réponse de la lutte contre les violences, car elle implique la sensibilisation et la participation des hommes qui sont souvent pointés du doigt comme auteurs des violences... ».

Présente dans la salle, l'honorable BÉATRICE NYIRAMUGEYO, députée provinciale élue du territoire de Masisi, a profité de la même occasion pour inviter les autorités congolaises a « plus d'actions et de sensibilisations à tous les niveaux, pour dire non aux violences sexuelles et sexistes à l'égard de la femme... ».

« Nous invitons toutes nos autorités au niveau provincial et national à plus d'initiatives qui sanctionnent les auteurs de ces violations... » a-t-elle indiqué.

Signalons que cette activité s'inscrit dans le cadre des activités de la 3ème phase du projet « appui psycho-social et plaidoyer pour les femmes survivantes des violences sexuelles » en RDC et en province du Nord-Kivu en particulier.

Commentaires (Total : 1)

P
Prince , Acteur humanitaire. 27/03/2022 02:59:58

C'est une bonne initiative dans la.protections genre. Seulement correction quelques cookies se trouvant le texte exemple : cheffe # chef

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