Image Post

RDC : Félix Tshisekedi, méritiez-vous d’être appelé Excellence Mr ...? (Tribune)  

Lettre ouverte au président Félix Tshisekedi

Monsieur le président de la République démocratique du Congo, toutes mes excuses pour ne pas reprendre une formule de déférence car, je me pose une question fondamentale : méritiez-vous d’être appelé Excellence Mr ...?

Ma prédiction

Je me permets de vous adresser ma première lettre ouverte afin de vous faire part de mes ressentiments sur votre mode de fonctionnement et de gestion de ce grand pays depuis votre arrivée, par effraction, à sa magistrature suprême. Avant d’aller plus loin, laissez-moi faire une prédiction qui sera la résultante de l’événement de ce jour. Le marteau va tomber et nous sommes en compte à rebours. À ce moment précis, je vous adresserai la deuxième lettre ouverte. Retenez bien cette date et cette prédiction car nous sommes en compte au rebours.

 Un bilan négatif

Je ne voudrai pas ré-évoquer les circonstances de votre élévation. Il me semble que le Bon Dieu dans son plan sur votre personne l’ait prévu. L’avait-il prévu pour un sort pareil réservé à notre peuple ? Je ne le pense pas. La réalité est la profonde déception.

Voilà les cinq années qui s’écoulent dans des résultats aussi mitigés que quasi-inexistants. Des déclarations tonitruantes pleines de promesses sans réalisations. Une victimisation érigée en mode gestion dotée d’une irresponsabilité notoire.

Le mauvais, c’est l’autre. Vous faites preuve d’une absence criante de volonté d’introspection. Dans tout ce qui se passe autour de vous, vous n’y êtes pour rien. Il parait que vos collaborateurs savent conjuguer le verbe manger. Tous ces traders, frappeurs et tripatouilleurs qui vous entourent agissent, chacun dans sa sphère d’action et votre épouse et vous en êtes les principaux bénéficiaires. Au fond, vous êtes le véritable patron de cette mafia qui a pris possession des richesses du pays. Si seulement il savait… ce que je sais !.

Retour à la Congolisation des années 1960s ?

Votre conception de la politique ne diffère en rien de celle de nos pères de juste au lendemain de notre indépendance.

Il fallait juste un changement, après, absence de vision, aucun fil conducteur de gestion, conflits récurrents entre les hommes politiques, émergence du régionalisme doublé d’un tribalisme primaire, exclusion des uns dans la gestion de la République, fomentation des faux coups d’état en vue de l’imposition de la crainte au niveau de la population aux fins d’instaurer et imposer une nouvelle dictature de pacotille.

Les grands dictateurs les plus célèbres de notre planète sont tous passés à l’exception des quelques rescapés en voie de disparition. Il me semble que vous constituez cette nouvelle génération d’hommes politiques qui, au fond, constituent la négation des démocrates.

Vous avez vu trop grand, mais malheureusement votre quotient et votre valence intellectuels ne vous permettent pas d’élever votre niveau de compréhension et de perception. C’est vrai qu’un homme politique doit savoir s’entourer, mais encore, qu’il soit capable de comprendre et d’interpréter les différentes analyses et propositions émanant de ses collaborateurs (sic). Êtes-vous la grenouille qui a voulu se faire aussi grosse que le bœuf ?

Un régime qui se rentre dedans ?

Quand vous superposez plusieurs centres de réflexions et de décisions que vous ne contrôlez pas, vous perdez la boussole. Chacun de vos collaborateurs gère sa cour et en protège les intérêts. Ils n’hésitent pas à transposer leurs rancœurs personnelles et règlent leurs comptes sous votre regard complice.

Monsieur le Président, vous avez fait preuve d’une constance inquiétante au sujet du respect de vos engagements et de vos partenaires politiques. Vous n’êtes pas loin d’un Mengistu Haile Mariam (1977-1987) qui avait éliminé tous ses collègues avec qui ils avaient orchestré le coup d’État ayant renversé l’Empereur Hailé Sélassié 1er. Vous êtes de la pure lignée de ces dictateurs non éclairés.

D’ingratitude en ingratitude

Il est parfois poignant de me rendre compte que vous êtes le seul à vous prendre au sérieux. Vous avez craché sur tous ceux qui vous ont portés au pouvoir. La liste est longue et effroyable. Le Peuple Ngbandi dit que « vous ne pouvez jamais vous rappeler des visages des chèvres que vous avez mangés à ce jour, mais, durant toute votre vie, vous n’oublierez jamais les visages des gens que vous auriez bouffés ». Voici ma deuxième prédiction : leurs visages vont vous hanter toute votre vie !

Je voudrai m’appesantir sur la dernière victime dont son humiliation est en cours devant la Haute cour militaire. Il s’agit de François Beya. Rien que l’évocation de son nom inspirait confiance, respect et considération au niveau de toute la classe politique congolaise et étrangère sans ignorer l’aura et l’estime de la communauté de renseignement mondiale. Formé dans de grandes académies de ce secteur et doté d’une expérience incommensurable du terrain et de la connaissance des hommes politiques nationaux et étrangers, il est en train d’être humilié par un traitement dégradant depuis qu’il a été soustrait de sa liberté pour croupir à la prison de Makala.

 La décadence !

À la lecture des griefs retenus à sa charge, ça fait pitié. Nous sommes descendus trop bas. Les Seti Yale, les Mokolo Wa Mpombo, les Nkema Liloo, les Mbiya, les Gbielo, les Gbanda, les Likulia ne reconnaitront plus les services qu’ils avaient façonnés sous l’œil et l’impulsion du Feu Maréchal Mobutu. Même les agences étrangères ont du mal certain, à reconnaitre leur prestigieux correspondant d’antan. Aujourd’hui, ces services sont entre des mains des fanatiques là où on a besoin de lucidité et rationalité.

À l’examen de ces griefs, le constat est malheureux. Ceux-ci ne peuvent résister aux premiers arguments de la défense sauf, aveuglement de la cour sur injonction de l’autorité suprême. D’ailleurs, la composition en est largement consciente, raison pour laquelle, elle ne veut pas accéder à la requête de la défense sur la tenue des audiences publiques et retransmises à travers les médias. Tous ces faits ne constituent même pas le début d’un processus de préparation d’un « coup d’état ». J’ai vu les visages des personnes devant la barre. Soyons sérieux. C’est avec ces gens que François Beya peut préparer un coup d’État ?

Un coup signé Denise Nyakeru et Fortuna Biselele

l’Hebdomadaire Jeune Afrique l’a bien repris. C’est la Femme du chef de l’État qui est à la base des malheurs de François Beya. Le malheur de ce dernier est d’avoir exécuté l’instruction du chef de l’état, relative à la nébuleuse ayant entrainé la vente illicite d’une mine à l’insu du chef de l’état. Son épouse était comme d’habitude, bénéficiaire d’une partie non négligeable de cette manne. Elle devait obtenir le silence de cette affaire en obtenant l’arrestation de François Beya.

Connaissant la soumission aveugle de son mari de chef d’État aux diktats de ses gourous de pasteurs, elle est passée par eux pour faire gober à son mari que François Beya fomentait un coup d’État. Elle a été aidée dans sa sale besogne par le désormais célèbre Fortuna Biselele avec ses acolytes Guy Loando, etc. La liste est longue, ce procès permettra au peuple congolais de réaliser comment son pays est dirigé. Un vieux sage m’avait dit un jour dit :" si tu es chef de l’état et que ton épouse commence à s’intéresser aux services des renseignements, sache que tu n’es plus son maître, elle en a un ailleurs ». Oyo azali na matoyi ya koyoka ayoka . Motema ya kondima andima.

En conclusion

Monsieur le président, le choix vous revient en dernier ressort. Vous décidez d’humilier vos propres services de renseignements, le procès continue et dans ce cas, mais qu’il soit public. Dans le cas contraire, tout le tissu de mensonges sera démonté et personne n’aura plus confiance à vos services sauf votre épouse et ses ouailles. Est-ce avec ces mêmes services aux réactions épidermiques que nous allions gagner la bataille de renseignements dans les affrontements à l’Est du Pays ?

François Beya sera certes lavé, mais, à quel prix ? Toute sa longue et fructueuse carrière souillée, qui en paiera le prix ? Êtes-vous capable de sanctionner les véritables tireurs des ficelles dans cette affaire ? Comment comptez-vous vous affranchir des forces qui gravitent autour de votre couple conjugal en vous imposant des affaires très sales ?

En quatre années de votre mandat présidentiel, vos collaborateurs et votre couple battent le record de scandales au sein de la présidence de la République.

Monsieur le Président de la République, je pense, vous voir fait part de mon observation sur votre gestion aussi, plaise à Dieu de vous accorder sagesse pour redresser la barre fortement tordue. Rappelez-vous de mes deux prédictions.

 En toute Fraternité

Dr. Sébastien Mwepu

Tiré de Congovox

Commentaires (Total : 4)

J
Jean Mungul 08/06/2022 13:39:59

L'auteur de cette lettre, n'a rien inventé du tout, vu que, 3/4 des ses propos, sont sur la place publique de puis des lustres !

P
Paul 06/06/2022 13:19:03

C'est toi, mais moi j'ai écrit une lettre de reconnaissance et d'encouragement à son Excellence monsieur Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo.

M
Matabaro Augustin 06/06/2022 03:29:35

Quand quelqu'un est pris au cou par le furoncle, il finit par avaler une partie des pis. Tshilombo est à son déclin

A
Anania tshoma 05/06/2022 22:20:54

Je m'inscris en faux sur toute la ligne car l'auteur de cette lettre est tout simplement menteur, haineux serviteur du diable.

laissez votre commentaire